Après une année 2020 assez particulière, je pensais être reparti sur de bonnes bases littéraires, histoire de passer à côté de mauvaises lectures. Bon, il faut bien admettre qu’avec sept romans, je m’en sors particulièrement bien pour ce Flop Littérature 2021.
Cette sélection est totalement subjective et ne représente que mes goûts personnels et à personne d’autre. Je ne suis personne pour affirmer si tel ou tel livre est mauvais… Ce flop n’est pas là pour me faire mousser, mais simplement pour partager avec vous ce qui ne l’a absolument pas fait de mon côté…
FLOP LITTÉRATURE 2021

Jeux de dupes de Maud Tabachnik (City éditions)

Une idée de base intéressante pour créer une mise en tension constante, des premiers chapitres intéressants et puis ça se gâte. La suite de ce Jeux de dupes perd vite en intérêt, tant on a l’impression que Maud Tabachnik n’en fait rien de plus qu’un simple chantage, avec des personnages détestables au plus au point. On termine tant bien que mal cette tentative ratée d’un The Words version roman noir et on oubliera assez vite la finalité de cette histoire. Décidément, cela fait deux années de suite qu’un roman de cette romancière tombe dans les flops. Je crois qu’il est grand temps de me faire une raison et de ne plus y retourner.
Killer Game de Stephanie Perkins (Gallimard Jeunesse)

Pour celui-ci on se situe clairement dans l’erreur liée à nos centres d’intérêts et à la hype installée par une nouvelle sortie cinéma sur la plateforme Netflix. Il faut dire qu’un roman se servant des codes du slasher pour tuer de l’adolescent, moi ça me parle (non, je ne suis pas fou). Le souci étant que l’on se retrouve très clairement dans le roman calibré pour les jeunes adolescents et que l’on ne peut donc pas passer à côté de la romance qui finit par prendre toute la place. Killer Game souffre alors de ce choix narratif, tant le côté slasher, qui est respecté, passe trop souvent à la trappe. Heureusement, Stephanie Perkins ne nous fait pas l’affront de nous offrir un roman long comme le bras. Ça se lit aussi vite que ça s’oublie.
Parasites de Ben H. Winters (Éditions Sonatine)

On arrive au cas typique du roman qui avait tout pour lui, que ce soit en termes de thématiques, de genres exploités et de l’utilisation de la paranoïa, mais qui se plante en beauté à cause de son manque de rythme et d’intérêt qu’il apporte au lecteur. Parasites de Ben H. Winters donne la part belle au genre de personnages que je déteste le plus au monde : la petite bourgeoise qui n’a pas à se plaindre de son train de vie, mais qui sombre tout de même dans l’alcool, la prise de médicaments et dans le mépris de classe. Ce roman, c’est plus de 250 pages où il ne se passe absolument rien de concret et qui se termine en apothéose avec une exploitation du genre quasi-horrifique. Il m’en fallait sûrement plus pour m’émoustiller…
L’île des chamanes de Kim Jay (éditions Matin Calme)

Ce roman était la promesse d’une découverte, celle d’un pays méconnu, d’une autre culture, mais également d’une autre vision du polar. Si une partie de L’îles de chamanes de Kim Jay m’a convaincu, je dois bien admettre que le rythme et le manque d’accroche dans la plume de son autrice m’a quelque peu décontenancé. Je n’ai clairement pas réussi à entrer pleinement dans cette histoire, si bien que j’ai eu du mal pour en venir à bout. Il faut dire que la romancière use peut-être un peu trop de descriptions pour tenter de nous faire entrer dans son univers, apportant alors, selon moi, quelques lourdeurs…
Memory d’Arnaud Delalande (Éditions Cherche-Midi)

Vendu comme un thriller jouant sur le mystère, sur la mémoire et sur une situation qui pourrait s’avérer dangereuse, Memory se situe à des années-lumières de tout cela. Ne vous attendez pas à un roman jouant sur son atmosphère, sur la paranoïa mis en place par un huis-clos ou sur son rythme, car il n’en est rien. Arnaud Delalande maîtrise pourtant sa première partie et nous invite à le suivre dans un décor que l’on ne voit pas si souvent. Les premières pages nous charment, nous plongent dans un cadre idyllique, mais dangereux. Les chapitres s’enchaînent avec facilité et puis nous faisons la découverte de cet institut traitant de la perte de mémoire. C’est à ce moment précis que l’auteur a fini par me perdre. J’attendais que Memory se transforme en un thriller psychologique où la perte de repère serait puissante, affolante et je n’ai eu qu’une enquête banale que j’aurais oublié dans quelques jours. L’ennui s’est vite installé pour ne suivre cette enquête que d’un seul œil, tant la tension disparaît pour laisser place à une vitesse de croisière qui n’était pas la mienne. D’un thriller prometteur, le roman se transforme en un récit que l’on a déjà beaucoup trop vu et dont l’intérêt s’émousse.
88 de Pierre Rehov (Éditions Cosmopolis)

On ne peut pas réellement dire que 88 de Pierre Rehov est un flop, tant l’écrivain fait preuve d’une maîtrise incroyable pour nous faire plonger dans son univers pulp et dans ses ramifications. Ce roman arrive dans cette sélection pour la simple et bonne raison que celui-ci renferme toutes les thématiques qui ne m’intéressent pas plus que ça dans la littérature, si bien que la lecture de 88 a souvent été compliquée de mon côté.
Les soeurs de Montmorts de Jérôme Loubry (Éditions Calmann-Levy)

Comme pour le précédent, je ne peux pas dire que Les soeurs de Montmorts de Jérôme Loubry soit mauvais, loin de là. Je ne peux que m’en prendre à moi-même d’avoir fait traîner cette lecture, m’empêchant ainsi de me laisser porter par l’idée et le twist de l’auteur. Je réitère ma mise en garde : lisez ce roman d’une traite, au risque de trop réfléchir au concept de son auteur et de comprendre où celui-ci nous amène et de trouver cela bien trop facile, voire ridicule.
Voilà cette deuxième partie de la rétrospective de 2021 touche à sa fin et j’espère que celle-ci vous aura plu. N’hésitez pas à me dire dans les commentaires les livres qui ne vous ont pas plu durant votre année, mais aussi à venir défendre l’un de ces romans, surtout vous l’avez apprécié.
On se retrouve rapidement pour parler des Tops de l’année et mon petit doigt me dit qu’il va y avoir une très belle sélection !
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Catégories :Bilan, Littérature
Tomabooks est cité pour la sélection des 21 livres les plus lus pour Babelio pour La chasse de Bernard Minier, bravo et très belles fêtes ! N’ai lu aucun de vos flop mais tout à fait d’accord : un flop est une rencontre ratée, impression subjective et personnelle!
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Je ne savais pas, merci pour l’info 😱 Exactement et je ne juge en aucun cas la plume de l’auteur en question. Certains romans sont là parfois simplement parce que je les ai lu au mauvais moment…
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Intéressant l’idée du flop… et courageux 😉
Cette année j’ai eu beaucoup d’abandons. Je t’embrasse 😘
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Merci beaucoup 🙏. Je n’ai pas eu d’abandon et je m’en félicite, mais j’espère que 2022 marquera une première avec aucun flop…
Passe de belles fêtes de fin d’année 😘
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Ça arrange ma whislist le flop. Merci à toi. 😉🙏
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Merci à toi d’être venu la découvrir 😁. Belles fêtes de fin d’année 🎄
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Je reste tentée par L’île de chamanes mais le voir dans ton flop permet de revoir mes attentes !
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Il ne faut pas, j’ai des attentes et des goûts particuliers et parfois contradictoire :p
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