
Disparu à jamais, la nouvelle mini-série française adaptée du best-seller d’Harlan Coben, est enfin disponible sur la plateforme Netflix depuis le vendredi 13 août 2021. De quoi ravir les fans de la première heure, mais aussi celles et ceux en recherche d’un thriller efficace pour les longues soirées estivales.
SYNOPSIS
Guillaume Lucchesi, la trentaine, pensait avoir tiré un trait sur le drame terrible au cours duquel les deux êtres qu’il aimait le plus ont trouvé la mort: Sonia, son premier amour, et Fred, son frère. Dix ans plus tard, Judith, dont l’amour lui a permis de reprendre goût à la vie, disparaît pendant les funérailles de sa mère. Pour la retrouver, Guillaume va devoir affronter toutes les vérités que les siens lui ont cachées, mais aussi celles qu’il a depuis longtemps décidé d’ignorer. Pour le meilleur, et surtout pour le pire…
Inutile de le présenter, Harlan Coben est sans aucun doute l’auteur de polar étranger le plus prolifique et lucratif de ces deux dernières décennies. Ce n’est donc pas étonnant que le monde télévisuel ait sauté sur l’occasion pour nous offrir quelques adaptations, souvent de bonnes factures, pour capitaliser sur ce succès retentissant. Après Une chance de trop en 2015 et Juste un regard en 2017 pour la chaîne TF1, c’est Netflix qui s’autorise, en 2018, une folie en signant un contrat d’exclusivité de plusieurs millions de dollars, afin d’avoir les droits sur quatorze romans. Disparu à jamais devient donc la quatrième adaptation et la première française pour le compte de la plateforme.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le réalisateur, Juan Carlos Medina, et ses deux scénaristes, David Elkaïm et Vincent Poymiro, ont très bien saisi tout l’intérêt d’une intrigue “à la Harlan Coben”. Ceux-ci nous embarquent immédiatement dans les pas du personnage de Guillaume Lucchesi, interprété par Finnegan Oldfied, qui voit sa compagne disparaître le jour des funérailles de sa mère. Dès lors, c’est une machine infernale qui se met en branle pour nous garder captif durant cinq épisodes d’une cinquantaine de minutes chacun. On plonge dans cette intrigue mystérieuse et dans les souvenirs douloureux de ce personnage, afin de comprendre ce qui se passe au moment présent.

Chaque épisode est le moyen pour le réalisateur et les scénaristes de nous offrir le point de vue d’un des protagonistes, afin d’approfondir l’histoire générale. C’est dans ce procédé qu’arrivent les premiers problèmes, puisque l’équipe du film ne cesse de nous plonger dans des flashbacks qui viennent alourdir le rythme, mais aussi embrouiller davantage notre compréhension quant à certains points de l’intrigue. Difficile également de passer outre la direction des acteurs qui n’est pas toujours au point, passant du ridicule au touchant en seulement quelques scènes. Difficile de véritablement y croire, notamment quand le réalisateur semble nous offrir une version feuilleton d’été de ce Disparu à jamais, alors que celui-ci dispose d’un casting de qualité avec Finnegan Oldfield, Nicolas Duvauchelle ou encore Garance Marillier (Grave, Titane).
Si la promesse n’est pas réellement tenu quant à la qualité plastique et au jeu approximatif des acteurs, Disparu à jamais réussit néanmoins à nous embarquer dans cette course haletante où chaque épisode nous offre une clé de compréhension supplémentaire, voire un cliffhanger qui nous donne envie d’aller toujours plus loin. À cela ,s’ajoute également la force de tout roman d’Harlan Coben, ses personnages. En effet, la mini-série proposée sur Netflix nous offre un tour d’horizon de ce qu’est la place de chacun au sein d’une fratrie, voire d’une famille, notamment lorsque nous sommes constamment dans l’ombre d’un autre. Comme toujours chez l’auteur américain, nous allons suivre des personnes normales qui vont être confrontées à des événements mystérieux et qui vont les obliger à changer de trajectoire, de faire ressortir une férocité pour s’en sortir.
Ce sont ces mêmes événements qui pourront donner l’impression que Disparu à jamais part un peu dans tous les sens, tant notre héros va côtoyer plusieurs milieux en seulement quelques jours, quitte à expédier, voire abandonner quelques sous-intrigues pourtant prometteuses. Que l’on y croit ou non, cette mini-série se transformera tout de même en plaisir coupable de l’été, qui se regarde comme on lirait un livre sur la plage. On oublie notre quotidien, tout en profitant d’une aventure trépidante. Que faut-il de plus en ce moment ?
Disparu à jamais ne peut véritablement pas être une déception, puisqu’il remplit parfaitement le job qu’on lui demande. Il divertit, nous offre un peu de psychologie et nous plonge dans une quête au tempo effréné et aux traumatismes familiaux intenses, comme pourrait le faire un roman d’Harlan Coben. L’histoire, les personnages et les lieux pouvant être interchangés à volonté.
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Catégories :Séries
Pas mal du tout on dirait (en tout cas mieux je l’espère que le catastrophique Lupin). Je note la présence au scénario de Vincent Poymiro, également à l’écriture d’Onoda avec Arthur Harari. Point positif.
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Je ne pourrais pas juger de la qualité de Lupin, puisque je ne l’ai pas encore vu, mais Disparu à jamais garde tout de même quelques défauts typique des productions télévisuelles… Tout n’est pas à jeter et tu me donnes envie de jeter un oeil à Onoda par la même occasion.
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Je suis très fan de Coben, pourtant je n’ai vu que peu d’adaptation… toujours la peur d’être déçue, et en même temps, j’ai envie de faire découvrir les intrigues aux non-lecteurs de ma famille !
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Pour les non-initiés ça peut être super à voir ! On est vite pris dans l’engrenage et on a tout simplement envie de savoir le fin de l’histoire. Impossible de décrocher sur un week-end 🙂
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Que d invraisemblances ! Et le jeu d acteur 😱! Il n y a que Guillaume Gouix qui s en sort bien … dommage avec un tel casting.
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