Bilan

FOCUS CULTURE – JANVIER 2021

Nouvelle année, nouvelle forme de bilan culturel ! 

Je ne vais pas vous cacher que ce type prend énormément de temps à faire – surtout quand on ne s’y prend pas en avance – et qu’il est intéressant à faire que lorsque nous avons beaucoup de choses à dire. C’est pourquoi j’avais fait une longue pause, me permettant ainsi de me dégager beaucoup plus de temps pour lire quelques romans. 

Dans le fond, ça ne va rien changer. Je vais toujours vous parler rapidement de mes lectures du mois, ainsi que des films et séries que j’ai pu voir. La petite nouveauté vient du fait que je vais évoquer les podcasts que j’ai pu écouter durant cette période ! 

Bonne lecture. 

FOCUS – LITTÉRATURE

Retrouve-moi de Lisa Gardner (Éditions Albin Michel)

avis sur Retrouve-moi de Lisa Gardner

Chaque début d’année marque le retour de la reine du thriller psychologique et 2021 ne déroge pas à la règle. Lisa Gardner revient plus en forme que jamais avec un récit qui se lit d’une traite, tant l’écriture fluide et le suspense le permettent. On entre directement dans le feu de l’action avec un prologue sous forme d’uppercut. Pour ne rien gâcher, l’autrice nous offre une palette de personnages hauts en couleur et surtout travaillés d’une main de maître en termes de psychologie. Bref, Retrouve-moi est sans doute l’une des meilleures lectures de ce début d’année de mon côté. 

Memory d’Arnaud Delalande (Le Cherche-Midi éditeur)

avis sur Memory d'Arnaud Delalande

Une quatrième de couverture alléchante, la promesse d’un thriller inquiétant et mystérieux, Memory avait tout pour me faire vivre un excellent moment… Et pourtant, cela n’a pas fonctionné avec moi. Faute à une écriture, certes de qualité, mais classique et un traitement de la mémoire qui manquait cruellement de profondeur pour moi. Au final, je garderai qu’un vague souvenir de ce thriller et c’est bien dommage. 

Une nuit au funérarium de Daryl Delight (Auto-édition)

En bon amateur d’horreur, je suis toujours à l’affût quand certains auteurs sortent de nouvelles choses et ce fut encore le cas avec Daryl Delight. Celui-ci nous offre un recueil de nouvelles s’articulant autour d’un personnage central pour nous proposer différents sketchs bien sentis. Une nuit au funérarium est un hommage direct aux Contes de la Crypte, tout en apportant un vent de fraîcheur. C’est en mélangeant l’humour noir, certains maux de notre société et une bonne dose de gore que l’auteur réussit le pari de nous tenir en haleine.
L’écriture n’est pas en reste, puisque Daryl Delight parvient à donner vie à son environnement, si bien que l’on termine ce recueil en voulant en savoir encore plus sur ses habitants et sur son croque-mort.

Siège 7A de Sebastian Fitzek (L’Archipel Éditions)

Quoi de mieux pour continuer le mois que de plonger dans un thriller psychologique complètement fou ? C’est ce que nous propose le maître du thriller allemand avec son Siège 7A. Le récit ne laisse aucun répit à son lecteur et nous embarque dès les premières pages dans une course contre la montre intense et qui ne laisse rien au hasard. Sebastian Fitzek nous propose une histoire qui pourrait paraître invraisemblable, mais qui fonctionne à la perfection tant l’auteur réussit à nous faire entrer dans son récit avec son rythme endiablé. Divertissant et intelligent, Siège 7A est LE thriller à lire pour se changer les idées.

Cauchemar à Staten Island de Gilles Bergal (Fleuve noir)

Les collections Gore, vous connaissez ? Devenue mythique au fil des années et surtout assez difficile à trouver aujourd’hui, cette collection proposait un éventail parfait de ce qu’était l’horreur dans les années 80. Ici, Cauchemar à Staten Island de Gilles Bergal ne déroge pas à la règle, puisque celui-ci propose un récit qui sent bon cette époque avec des gros bras, des personnages qui broient du noir, des patrons véreux et surtout du gore à souhait. L’écriture cinématographique nous plonge aisément dans cet univers qui nous rappelle allègrement nos vieilles VHS. 

L’Éditrice de Marc Gervais (IGB Édition)

Roman à contre-courant de la production actuelle, L’éditrice de Marc Gervais est le genre d’œuvre qui se mérite. On oublie les chapitres courts aux retournements de situations multiples et on dit bonjour à une multitude de personnages qui peuvent sembler insignifiants dans le premier tiers. Mais il faut bien avouer que l’auteur sait y faire et joue avec sa plume pour nous embarquer dans cette histoire. Le paquet de nœuds finit par se défaire, afin de nous offrir un thriller haletant, parfois violent et ce, pour notre plus grand plaisir. 

Intouchable de Jean-Christophe Portes (City Éditions)

Jean-Christophe Portes nous offre un roman au pouvoir glaçant et d’une dramaturgie puissante. L’auteur s’inspire de plusieurs faits réels pour nous faire entrer dans la déchéance d’une femme, d’une mère de famille, prête à tout pour rendre justice. La barrière est toujours floue entre celle-ci et la vengeance personnelle, mais l’auteur réussit à rendre son personnage touchant et extrêmement fort face à cette situation. Intouchable est le genre de roman qui pourra plaire aux amateurs de drame familiaux, mais aussi à celles et ceux qui sont à la recherche d’un roman noir de qualité. 

FOCUS – SÉRIES TV

Charmed (Saison 1 & 2)

Le début d’année 2021 marque le retour des séries TV dans ma vie quotidienne et je ne peux pas dire que je commence avec une des plus récentes. Pourquoi Charmed ? Tout simplement, parce que Madame a eu l’intégrale pour Noël et que nous avons passé un marché. Je regarde toute la série avec elle et si je vais jusqu’au bout, elle regardera X-Files à son tour… Me voilà donc embarqué dans une découverte qui ne me déplaît pas. Je dois même avouer que notre petit rendez-vous est assez précieux pour moi !
Je ne vais pas m’étendre sur les deux saisons, car j’ai pour projet de vous faire une analyse complète au terme de cette découverte. En quelques mots, les deux premières saisons permettent de faire connaissance avec les trois sœurs Halliwell, de prendre part à la découverte de leur pouvoir respectif et donc des responsabilités que tout cela implique. Les épisodes sont divertissants, bien que manquant cruellement de budget à certains moments et jouant toujours sur le même système de narration. Il y aurait tant de choses à dire dessus, mais ce sera pour une prochaine fois. 

FOCUS – CINÉMA

Call Me By Your Name de Luca Guadagnino

Trois semaines que nous avons vu ce long-métrage et je ne sais toujours pas quoi en penser, en dire… Call Me By Your Name est une parenthèse ensoleillée durant cette période morose où nous suivons deux personnes qui succombent à l’appel de la chair, de l’amour. Tentation de tous les moments, le réalisateur nous parle d’une relation vouée à l’échec, éphémère, mais ô combien brûlante. Découverte du corps, des envies, des pulsions, Call Me By Your Name traite avec finesse de l’homosexualité, voire de la bisexualité entre un adolescent et un homme d’âge mur. Le tout est filmé de façon naturaliste, avec des cadres ouverts sur la nature chaude de l’Italie. Le réalisateur entre petit à petit dans l’intimité de cette histoire naissante avec brio. On ne fait plus qu’un avec les personnages et c’est avec un léger goût amer que Guadagnino nous laisse…

Still Alice de Richard Glatzer et Wash Westmoreland

Si ce n’est pas le film du siècle, il est indéniable que Still Alice touche là où ça fait mal et s’attaque à un sujet qui suscite la peur. C’est clairement le type de long-métrage qui me terrifie plus qu’un film d’horreur, tant les réalisateurs nous montrent l’impuissance que l’on peut ressentir face à la maladie d’Alzheimer. C’est avec justesse et bienveillance que le duo évoque la maladie au travers de la personne concernée – brillamment interprétée par Julianne Moore – mais aussi du reste de la famille (mari et enfants) qui doit continuer à vivre, tout en voyant un être cher dépérir à petit feu. Le long-métrage ne tombe jamais dans le mélo dramatique et réussit même l’exploit de faire rire à certains moments, montrant ainsi que la maladie n’est pas une fin en soi. Certaines scènes restent tout de même assez difficiles à voir, à encaisser, prouvant ainsi la force de l’écriture. Cependant, la fin trop abrupte pourra en laisser plus d’un sur sa faim.

HHhH de Cédric Jimenez

Je ne vais pas vous mentir, il va être difficile pour moi de véritablement en parler. Faute à une connexion internet peu stable qui nous a coupées quelques minutes de films et même toute la dernière partie… Pour ce qu’on a pu en voir HHhH ne nous aura pas réellement marqués. C’est sans doute dû au fait du montage quelque peu particulier et des trop nombreuses ellipses qui ne permettent pas d’entrer pleinement dans la psychologie des personnages. On voit où le réalisateur veut nous emmener, mais on ne comprend pas réellement le chemin emprunté.
Pourtant, il y avait du potentiel. Notamment en termes de casting, offrant une palette intéressante d’émotions, bien que Cédric Jimenez ne mette pas assez l’accent sur la folie de cet homme.

FOCUS – PODCAST

La rubrique va être rapide, puisque j’écoute principalement toujours les mêmes émissions et je n’en rate pas une seule. Voici donc leurs noms : 


Voilà, le bilan culturel touche à sa fin et j’espère que cette nouvelle formule vous aura plu. N’hésitez pas à venir dans les commentaires pour me dire ce que vous avez pu lire, voir ou écouter durant votre mois de janvier.
N’hésitez pas non plus à me suivre sur Instagram, Twitter ou encore Facebook !

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