C’est le début des vacances d’été et vous recherchez LA lecture idéale pour vous accompagner au bord de la piscine, sur le sable chaud ou sur les terrasses ? Ne cherchez plus et jetez vous sur Le cadeau de Sebastian Fitzek publié aux Éditions Archipel.
L’auteur allemand va vous assommer avec toujours plus de suspense et de tension. Accrochez-vous, vous n’êtes pas prêts.
La 4eme de couverture
Il est des cadeaux qu’on préférerait ne jamais recevoir…
Arrêté à un feu à Berlin, Milan Berg aperçoit sur le siège arrière d’une voiture une ado terrorisée qui plaque une feuille de papier contre la vitre. Un appel au secours ? Milan ne peut en être certain : il est analphabète. Mais il sent que la jeune fille est en danger de mort.
Lorsqu’il décide de partir à sa recherche, une odyssée terrifiante commence pour lui. Accompagné d’Andra, sa petite amie, Milan est contraint de retourner sur l’île de son enfance. Là, il va découvrir des pans entiers de son passé qu’il avait oubliés…
Une cruelle prise de conscience s’impose alors : la vérité est parfois trop horrible pour qu’on puisse continuer à vivre avec elle – et l’ignorance est souvent le plus beau des cadeaux…
Le cadeau : toujours plus
J’ai déjà pu l’évoquer à de nombreuses reprises, mais Sebastian Fitzek est connu pour offrir des thrillers psychologiques qui vont toujours plus loin, quitte parfois à tomber l’absurde et à perdre quelques lecteurs. Ici, vous en aurez pour votre argent, tant le romancier allemand semble vouloir aller toujours plus loin dans la surenchère de twist. Est-ce pour autant que cela ruine l’intérêt pour le récit ? Aucunement mon capitaine. Le cadeau est le genre de thriller que vous ne pourrez jamais lâcher, quitte a oublier de surveiller vos enfants sur le sable… Le roman nous plonge directement dans son rythme effréné dès les premières pages, puisque celui-ci fera tout pour vous captiver. C’est pied au plancher que Fitzek nous embarque dans ce road-trip à la fois macabre et où l’humour noir débarque par petite dose.

L’alchimie fonctionne parfaitement dans ce roman et cela passe avant tout par le choix des personnages. Entre le protagoniste analphabète qui cache son fardeau depuis des années et des méchants qui semblent débarquer tout droit d’un long-métrage des frères Cohen ou d’un Tarantino, Sebastian Fitzek nous régale par son talent pour l’écriture. Le cadeau vous apportera tout ce qu’il vous faut pour passer un “agréable” moment. L’humour est finement dosé, l’émotion l’est tout autant et vous ne passerez pas à côté d’une certaine tension et surtout de quelques meurtres bien sentis.
Le romancier va vous captiver avec ce roman, puisque celui-ci nous entraîne dans un jeu de piste macabre. Les rouages vont se mettre petit à petit en place et finiront par nous exploser au visage avec force. C’est gros ? Peut-être, mais Fitzek y met tellement du coeur et d’énergie que cela finit par fonctionner sur moi.
Le cadeau est un thriller psychologique intense, captivant et explosif, qui ne vous marquera peut-être pas sur le long terme, mais qui vous apportera un divertissement de qualité. Lecture express à l’horizon, mais sans compter sur le romancier pour nous offrir une réflexion intéressante sur le mal qui sommeille en chacun de nous. Attention, je ne sais pas si les éléments scientifiques et psychologiques évoqués ici sont réels, mais j’ai trouvé l’idée plaisante et parfaite pour en faire un ressort dans ce roman. C’est le genre que l’on ne voit pas venir, mais qui une fois mis en place paraît plausible et surtout saisissant !
Vous l’aurez compris, Le cadeau n’est pas forcément un coup de coeur de mon côté, mais le roman de Sebastian Fitzek reste tout de même une agréable surprise et un thriller psychologique divertissant et c’est tout ce que je recherchais durant mes vacances. Laissez-vous tenter par la folie du romancier et par son pouvoir à vous agripper dans son jeu de piste macabre.
Pour vous procurer Le Cadeau de Sebastian Fitzek, vous pouvez cliquer sur ce lien.
Catégories :Littérature, Thriller/Polar
C’est, pour le moment, le seule roman de l’auteur que j’ai lu et j’ai, comme toi, bien accroché, d’autant que j’ai trouvé intéressant de mettre en scène un protagoniste analphabète.
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