Roman après roman, Alexis Laipsker marque le thriller français de son empreinte et devient, dans le cœur des lecteurs, un romancier à ne pas louper. Avec À couper le souffle, publié aux Éditions Michel Lafon, l’auteur nous embarque dans un récit intense difficile à lâcher. 

La 4eme de couverture

Sous terre, personne ne vous entendra crier

Enlevée. Séquestrée.
Enterrée vivante.
Elle n’a que dix-sept heures à vivre.
Le commissaire Venturi est sur le fil du rasoir.
Plus que jamais. Car c’est sa fille.

À couper le souffle : tension et suspense garantis

Aucun doute à avoir, Alexis Laipsker revient en forme avec ce roman et il est là pour nous faire vivre une expérience de lecture intense, mais aussi pour faire souffrir son duo d’enquêteurs sous nos yeux. Il faut dire que le romancier nous plonge dans le feu de l’action avec une descente de police sous haute tension pour faire libérer une jeune femme des griffes d’un tueur. La tension se fait déjà sentir et il suffit de quelques phrases pour que l’auteur nous embarque dans son ambiance et dans son rythme intense. C’est avec le souffle court que l’on plonge dans la folie de l’enquête et que l’on comprend très rapidement que le prologue n’a absolument rien à voir avec le reste du roman À couper le souffle. 

Alexis Laipsker nous berne, nous immerge immédiatement dans le quotidien de cette cellule d’enquête et continue sur sa lancée avec une nouvelle affaire. Cette fois-ci, c’est la bonne et on découvre des mises à mort complexes, sordides et où l’on imagine toute la peur des victimes. 17 heures enfermées dans un espace clos où l’oxygène vient à manquer minute après minute. Une agonie lente, la peur qui monte crescendo et la vision de sa propre mort qui ne nous quitte plus. Vous l’aurez compris, À couper le souffle n’est pas fait pour celles et ceux qui sont claustrophobes…

L’enquête piétine, malgré le rythme intense qu’Alexis Laipsker met en place, et il faudra que l’affaire touche personnellement notre personnage principal pour que le récit prenne une tout autre tournure. Le compte à rebours est lancé, notre empathie explose en plein vol et on découvre un nouveau cow-boy prêt à tout pour sauver sa propre fille du supplice. Avec À couper le souffle, notre personnage se transforme, mue en une personne qui n’a plus rien à perdre, qui oublie les règles, qui tente le tout pour le tout. Le romancier joue avec nos sentiments pour suivre Venturi dans tous ses dérapages et surtout pour les comprendre. 

À couper le souffle se lit en apnée (vous l’avez ?), tant le romancier insuffle un rythme implacable et une envie de découvrir le fin de mot de cette histoire. Tout est fait pour nous maintenir captif de cette enquête : entre la sensation d’urgence qui ne nous quitte pas, le compte à rebours que l’on garde en tête et ces questionnements qui ne nous quittent plus. Qu’à fait la fille de Venturi pour tomber dans le piège ? 

Alexis Laipsker nous surprend avec son roman, joue avec nos attentes pour les déjouer et continue à jouer avec son duo d’enquêteurs pour nous offrir quelques notes d’humour parfaites pour faire redescendre la pression. En tout cas, il ne fait aucun doute que le romancier maîtrise ses effets dans À couper le souffle et que l’on tourne les pages avec un plaisir sans faille. Preuve que l’auteur a su nous offrir un divertissement de qualité. 

En bref, À couper le souffle d’Alexis Laipsker est un roman policier au rythme intense

Vous l’aurez compris, À couper le souffle est le genre de roman qui mise tout sur son rythme pour nous prendre dans ses filets. Alexis Laipsker nous entraîne avec une facilité déconcertante dans ce roman intense qui se lit avec une facilité déconcertante. On plonge corps et âme dans cette enquête et on sert les dents tout au long de cette course contre la montre. Soyez-sûr d’une chose, il sera difficile de reprendre votre souffle après un roman aussi tendu.