Littérature

Comme une image de Magali Collet : un roman noir qui se dévore

Vous avez quelques difficultés avec votre enfant et vous voulez déculpabiliser un bon coup ? Ne cherchez pas plus loin, Comme une image de Magali Collet publié aux Éditions Taurnada est le roman qu’il vous faut ! L’autrice nous offre un roman noir qui se dévore et qui explore à la perfection la montée en puissance d’une petite fille pas comme les autres…

La 4eme de couverture

Lalie a 9 ans, un teint de pêche et des joues roses. Elle a aussi deux frères et des chatons, une belle-mère et deux maisons.
C’est une enfant intelligente et vive, une grande soeur attentionnée et une amie fidèle.
C’est la petite fille que chacun aimerait avoir.
D’ailleurs, tout le monde aime Lalie.
Tout le monde doit aimer Lalie.
C’est une évidence.
Il le faut.

Comme une image : un roman noir qui se dévore

Qu’on se le dise, Magali Collet nous livre ici un nouveau roman d’une efficacité redoutable. Il ne faudra que quelques lignes pour entrer pleinement dans ce récit et pour, surtout, ne plus en ressortir avant d’avoir tourné la dernière page. La romancière use de son talent de narratrice pour nous prendre dans ses filets et pour nous immerger dans le quotidien et dans la tête d’une petite fille pas comme les autres. Il faut dire que la jeune Lalie est différente des autres : plus intelligente, plus calculatrice, plus sournoise et surtout plus sadique…
Comme une image se dévore en quelques heures seulement, tant l’écrivaine réussit à jouer sur son ambiance lourde et inquiétante afin de nous captiver. Les pages défilent, l’horreur se dévoile petit à petit, sans pour autant que l’on puisse véritablement faire quelque chose. Spectateurs du chaos, nous ne pouvons que retenir notre souffle et trembler face à cette histoire. 

Il y a un véritable talent derrière les mots et les situations mises en place par Magali Collet. Bien plus qu’un roman noir, voire qu’un roman d’épouvante (la petite Lalie pourra vous faire penser à Esther), Comme une image est une dissection très juste de nombreuses thématiques qui peuvent transformer un enfant à tout jamais, même s’il est difficile de trouver des excuses pour cette jeune fille. Tout d’abord, la romancière explore avec finesse toute la question de l’intelligence et de l’enfant HPI, mais cette fois-ci en faisant en sorte que l’enfant ne veuille pas le montrer et donc se force à cacher ses facultés et son analyse. On se retrouve ainsi avec une Lalie qui saisit parfaitement ce qu’il se passe autour d’elle et donc réussit à ajuster son comportement face à des personnes différentes. L’autrice va également exploiter les thématiques du divorce qui fragilise une famille et encore plus les enfants, mais également le comportement de certains adultes face aux plus jeunes.
En bref, le terreau est parfaitement en place dans cette histoire pour nous offrir une jeune fille fragilisée et transformée par la vie. Cependant, Magali Collet n’oublie pas de semer le doute quant à la maladie psychique de l’enfant en explorant les différents stades menant à la création d’un psychopathe… 

Chronique courte cette fois-ci, mais il est difficile pour moi d’aller plus loin sans en dévoiler toute la substance. Magali Collet a fait un travail remarquable dans Comme une image pour nous faire ressentir par moment de l’empathie pour cette jeune fille, mais aussi de la crainte, allant jusqu’à l’horreur la plus pure. La romancière déroule une histoire de qualité et qui nous tient en haleine jusqu’au dénouement. Bref, vous pouvez vous jeter sur ce nouveau roman, surtout si vous êtes passionnés par la psychologie des tueurs en série ou pour le simple frisson d’une histoire hors du commun. 


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