En cette période difficile, la lecture reste un des moyens privilégiés pour s’échapper. Si tant est qu’elle y arrive. Ces derniers mois, je suis tombé à la fois sur des livres me le permettant, et d’autres qui n’ont pas réussi.
Aujourd’hui, je vous parle du roman La lionne rouge de Marion Cabrol. Un livre où, malheureusement, j’en ressors mitigé, de même que mon acolyte de lecture Pauline.

La lionne rouge est un livre qui, d’emblée, possédait de bonnes idées. Le cadre d’un zoo et les connaissances de l’autrice pour nous apporter une véracité totale sur les explications, un homme déchiqueté dans le bassin des ours polaires et un début d’enquête qui partait tambours battants.
Dans ce livre, nous suivons principalement un inspecteur de police, muté de Paris, et un personnage féminin plein de noirceur et aux idées meurtrières et sanguinolantes, vous l’aurez compris, la lionne rouge. Un esprit malsain qui s’exprime intérieurement, dans des passages en italique violent et souvent trop long. D’autant plus qu’ils se passent à l’intérieur d’un chapitre, qui rallonge ces derniers. On perd en rythme sur le roman.
J’ai lu ce livre en un peu plus d’un mois et demi, dans le cadre d’une lecture commune. Aucun de nous n’avait l’envie de le prendre chaque soir, mais nous continuions malgré tout, curieux de la suite des événements.
Cette enquête, Éric Belt la resolve, pense-t-il, très vite. Mais des incohérences viennent titiller son esprit de flic. On vient vers lui pour lui donner les cartes en main, mais il a du mal à savoir qu’en faire.
Il y a de bonnes idées sur le retournement de la fin, mais j’ai lu bien trop lentement pour en apprécier toute la complexité.
Je passerais sur les coquilles et fautes, voire même mots oubliés sur certains passages, qui ne sont pas du fait de l’autrice mais la responsabilité de la Maison d’édition.
Pour finir, je dois dire que Marion doit persévérer. Sa passion pour l’écriture doit continuer. Et que chacun se fasse son propre avis.
Catégories :Littérature, Thriller/Polar
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