Mai a marqué l’heure du déconfinement progressif pour bon nombre d’entre nous. Entre la réouverture de tous les magasins, la semi-liberté retrouvée et surtout la réouverture de nos librairies préférées, la joie n’a jamais été aussi bonne que durant les derniers mois.
Mais, ce mois de mai marque également une espèce de fossé entre ceux qui doivent retourner au travail et ceux qui continuent en quelque sorte leur confinement. Entre la crainte des rassemblements, des foules et d’une potentielle deuxième vague, la culture ne nous a jamais autant aidé !
Aujourd’hui, on v a revenir sur toutes les oeuvres qui nous ont accompagné durant ce long mois de mai avec ce jolie bilan !
FOCUS – LITTERATURE : TOTO
Battle Royale de Koushun Takami (Éditions Calmann-Levy / Éditions Le Livre de Poche)

Comme pour les deux bilans littéraire précédents, j’ai profité du confinement pour m’attaquer à des plus gros romans, mais aussi pour en relire certains. C’est le cas avec Battle Royale de Koshun Takami et c’est encore une fois très bon. L’auteur offre une oeuvre à la croisée des genres (survival, SF, dystopie, action) tout en amenant un propos plus qu’intéressant vis-à-vis de notre génération et de notre société. Ce roman est troublant, violent, intelligent et vous mettra dans l’action dès les premières pages. De lecteur, on passe à voyeur d’une folie sans précédent. Bref, Battle Royale est un chef d’oeuvre de la littérature que je vous encourage fortement à découvrir si ce n’est pas encore fait.
HS7244 de Lorraine Letournel Laloue (Éditions Belfond)

Je me suis ensuite plongé dans une lecture plus courte avec HS 7244 de Lorraine Letournel Laloue. C’est un roman que j’avais beaucoup vu passé durant l’année 2019 et celui-ci m’attendait dans ma PAL. Les chroniques étaient assez élogieuses quant à ce premier roman et je pensais suivre les avis, mais non ça ne l’a pas fait du tout pour moi.
Si la thématique principale de ce roman est incroyablement forte, révoltante et horrible, c’est l’écriture parfois niaise et caricaturale qui m’a complètement fait sortir du roman. Malheureusement, je ne peux pas vous en dire plus, mais lisez quand même ce livre, rien que pour les messages qu’il véhicule. Lorraine Letournel Laloue a le mérite de mettre en lumière des événements graves qui sont passés sous silence par les grands de ce monde. L’autrice nous parle de la folie humaine face à la bêtise et à l’ignorance…
Le cri des corbeaux de Matthieu Parcaroli (Éditions Le Masque)

Je ne crois pas vous en avoir déjà parlé mais, pendant le confinement, j’ai changé un peu ma façon de lire. Pour cela, j’ai ressorti ma liseuse poussiéreuse pour alterner entre roman papier la journée et livre au format numérique pour la nuit et le petit matin. Résultat : j’ai l’impression de lire plus rapidement et de prendre plus de plaisir lorsque vient le moment de lire ! Bref, j’ai commencé Le cri des corbeaux de Matthieu Parcaroli car je n’arrivais à dormir et je remercie l’auteur de m’avoir permis de tourner les pages à en perdre haleine. L’auteur donne un sérieux coup de fouet au genre du huis-clos et du thriller psychologique avec un mélange des genres parfaitement maîtrisés. Le romancier nous ballade de chapitre en chapitre pour nous parler de nos peurs, mais aussi pour nous surprendre avec un final incroyable. Je n’ai qu’une seule chose à vous dire : foncez sur ce roman !
Seul le silence de R.J. Ellory (Sonatine Éditions / Éditions Le Livre de Poche)

J’ai donc lu Seul le silence de R.J. Ellory en parallèle et quelle claque ! L’auteur anglais nous offre un roman noir d’une grande force dramatique. Ce roman est une véritable odyssée qui ne vous laissera pas indifférent, si bien que Seul le silence pourrait devenir l’un de vos romans favoris. L’auteur a une certaine facilité à mettre de la puissance dans son écriture et surtout beaucoup de force dans les sentiments qu’il dépeint dans son histoire. R.J. Ellory ne fait pas dans le rythme, dans le sensationnel, mais il va davantage explorer les failles de ses personnages, creuser les destins tragiques des habitants d’un petit village de Géorgie et notamment celui de Joseph que l’on va suivre sur une longue période.
On ressort de ce roman secoué et une seule envie nous reste : celle d’y retourner au plus vite.
La chaine d’Adrian McKinty (Éditions Mazarine)

J’ai du attendre quelques jours avant de me remettre dans une lecture et j’ai jeté mon dévolu sur ce roman qui avait attiré mon attention depuis sa sortie. La chaîne de Adrian McKinty a tout pour attirer le lecteur, puisque la quatrième de couverture annonce quelque chose d’assez nouveau, ne serait ce que par son concept. Résultat : le roman tient toutes ses promesses avec un scénario digne d’un film hollywoodien. C’est parfois un peu gros, mais l’auteur nous entraîne avec force dans un thriller psychologique à la tension permanente, si bien que celui-ci se termine assez rapidement.
N’éteins pas la lumière de Bernard Minier (XO Éditions / Éditions Pocket)

Après un premier roman sympathique, un deuxième beaucoup moins, je me suis quand même lancé dans la suite des enquêtes du lieutenant Servaz avec N’éteins pas la lumière. Je peux vous dire que j’ai vraiment bien fait, parce que j’en ressort avec un sacré coup de coeur pour une histoire plus sombre, plus glauque et dangereuse. Bernard Minier nous entraîne dans la descente en enfer d’un personnage qui subit un harcèlement psychologique et physique d’une grande ampleur. L’auteur joue avec son rythme pour nous faire tomber plus bas que terre et pour nous faire vivre la déchéance sociale d’une jeune femme. L’auteur n’a jamais été aussi bon qu’avec ce roman et ça m’a donné encore plus envie de poursuivre avec ses romans. Bon, Servaz n’apparaît que très peu et c’est aussi pour cette raison que j’ai autant aimé…
La Mémoire du bourreau de Maud Tabachnik (Éditions du Masque / Éditions Le Livre de Poche)

Avec la sortie du confinement, on a cherché à fuir l’afflux de monde dans les rues en allant quelques kilomètres plus loin dans le village du livre. Bon, on ne va pas se mentir, c’était aussi pour acheter quelques nouveaux romans d’occasions. C’est comme ça que j’ai pu faire l’acquisition de La mémoire du bourreau de Maud Tabachnik. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre avec ce roman, mais j’avais beaucoup apprécié Le Cinquième jour de la même autrice que je ne pouvais pas être déçu. Bon, en fait si…
Ce roman part d’un postulat plus qu’intéressant, puisque l’autrice donne la parole à un ancien officier SS pour qu’il nous parle de son passé et de ses convictions. C’est assez rare d’avoir la vision de l’autre camp et je dois dire que le début est assez glaçant et perturbant, tant le personnage croit à la doctrine du 3eme Reich. Mais par la suite, l’idée devient lassante et est exploitée comme un pilier de comptoir. Le manichéisme devient crasseux, si bien le méchant nazi reste un méchant nazi et je ne vous parle même pas de la fin…
Le cri de Nicolas Beuglet (XO Éditions / Éditions Pocket)

J’ai pu terminer le mois en beauté avec Le cri de Nicolas Beuglet. Si son Île du diable ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, faute à une enquête bien trop simple et trop facile, je dois dire que ce premier roman est d’une incroyable richesse. L’auteur nous embarque dans un thriller teinté de religion et de science, si bien que l’on pourrait avoir l’impression de lire une histoire de Franck Thilliez. Nicolas Beuglet nous entraîne dans son histoire avec un rythme infernal qui fait que le roman a été lu en deux petites journées seulement. L’ambiance est parfaitement mise en avant et les personnages sont si attachants que l’on veut absolument découvrir la suite !
La nuit des flammes de Grégoire Godinaud (City Éditions)

C’est un peu le livre surprise de ce mois de mai pour moi, puisque je ne savais pas que j’allais le recevoir… Il me restait quelques jours avant la fin mai pour le lire, alors j’en ai profité et je dois dire que ce roman s’est lu à la vitesse éclair (deux petites journées). Les débuts n’ont pas été faciles pour moi avec La nuit des flammes de Grégoire Godinaud, car j’avais l’impression d’être devant une histoire déjà vue, sans vraiment d’intérêt… Et puis, la plume de l’auteur m’a envoûté et dès lors, il était impossible pour moi de le lâcher. Le romancier nous offre un roman au suspense implacable, digne d’une saga estivale. On tourne les pages en voulant savoir la vérité, et ce, jusqu’au final inattendu. Grégoire Godinaud arrive avec un premier roman de très bonne facture, ce qui donne envie de le relire très rapidement.
FOCUS – 7eme ART – SÉRIE TV: TOTO
Battle Royale de Kinji Fukasaku

Pour compléter ma relecture de Battle Royale, j’ai voulu revoir, encore une fois, son adaptation. C’est avec toujours autant d’efficacité que Kinji Fukasaku s’empare de cette histoire pour en faire une oeuvre graphiquement violente. Bien que celui-ci change un peu certains éléments, comme au niveau du contexte politique ou encore dans les descriptions des personnages, sa vision de ce Battle Royale n’en reste pas moins des plus pertinents. Le réalisateur nous plonge, à la fois en tant que spectateur et joueur, dans ce jeu de massacre qui ne laissera personne indifférent. Fukasakumélange les genres à la perfection, créant ainsi de l’effroi face aux agissements de certains personnages. Le film fête ses 20 ans et même si le surjeu des acteurs peut vous déplaire, je dois dire que ce long-métrage certe encore aussi puissant qu’à son époque.
Mercy Black de Owen Egerton

Première exclu pour la plateforme Shadowz avec le film Mercy Black de l’écurie Blumhouse. J’ai pu voir ce long-métrage au petit matin, alors que je n’arrivais pas à dormir et je dois dire que celui-ci m’a fait un assez bon effet. On ne va pas se leurrer, mais on part sur quelque chose de classique dans son genre, mais tout en essayant d’y apporter une touche plus atmosphérique, afin de jouer sur la lenteur de son rythme. Nous ne sommes clairement pas face au film d’horreur de l’année, mais Owen Egerton nous offre tout de même un film de bonne qualité qui devrait ravir les amateurs d’entité et de légendes urbaines.
Phantasm 2 – 3 – 4 de Don Coscarelli

Pour la rubrique Retour sur Saga, j’ai pu continuer ma découverte des films Phantasm orchestrés par Don Coscarelli et je dois dire que je me régale. Le réalisateur, seul maître à bord de son projet, nous offre une oeuvre unique et qui ne souffre pas de la suite de trop. Celui-ci réussit toujours à revenir avec de nouvelles idées, sans pour autant dénaturer son matériaux de base. Les films de la saga Phantasm mélange l’abstrait avec de la comédie horrifique de qualité, si bien que le réalisateur joue avec nous pour nous surprendre de film en film. Parmi les trois, je peux déjà affirmer que j’ai une grosse préférence pour le deuxième, ainsi que pour le quatrième qui revient avec une expérience lancinante incroyable.
Into The Night

C’est assez rare pour le souligner, mais j’ai “Bingwatch” cette série ! Bon Into The Night ne comporte que six épisodes d’à peine quarante minutes, mais quand même. Premières série Belge produite par Netflix, cette série est bourré de défaut, mais on ne peut s’empêcher de continuer à regarder, tant les créateurs font preuves d’envie. On est pris par le rythme infernal des épisodes, si bien que l’on s’amuse des soucis, que ce soit au niveau du scénario ou encore de l’acting… Bref, c’est le genre de série TV qui se regarde un dimanche après-midi pluvieux et que l’on oublie quasiment instantanément, mais c’est aussi le genre d’ambition que l’on aimerait voir plus souvent en France.
Game Of Thrones (Saison 6 à 8)

Nous y voilà, nous avons pu faire nos adieux à la série Game Of Thrones avec un peu de retard. Nous avons regardé les trois dernières saisons à un rythme effréné (souvent 3 épisodes par jour. Merci le confinement) et même si on a été ébloui par la grandeur des épisodes, on a quand même pu voir quelques défauts. Déjà, on sent que les scénaristes se sont dépêchés pour boucler certains arcs narratifs, si bien que certaines relations pourront sembler bizarres, mais il faut également la maigre direction artistique de la dernière saison… Entre les épisodes éclairés avec le cul, si bien que même dans le noir complet on y voyait absolument rien, et les autres qui semblent assez plats pour une fin de série, on peut dire que GOT n’a pas brillé par sa qualité. Mais bon, on passe à côté des défauts et on avoue bien volontiers que l’aventure était belle, forte et intéressante et ce, jusqu’au tout dernier moment. Et puis, il faut le dire, mais c’est assez difficile de dire adieu à nos personnages favoris…
The Outsider

Puisque pour voir GOT en toute légalité, il fallait passer par la plateforme OCS, on en a profité pour regarder la première saison de The Outsider, adaptation du roman éponyme de Stephen King. Si le roman avait frôlé le coup de cœur de mon côté, je dois dire que la série TV est touchée par la grâce. Je retrouve tout ce que j’aime chez l’auteur avec ces dix épisodes. L’ambiance est lancinante et terne. On ressent la tristesse, la mélancolie qui ressort chacun des personnages et l’enquête devient de plus en plus sombre, si bien que nos héros s’enfonce toujours plus dans l’horreur du deuil et de la mort. Je pense que j’écrirais quelque chose sur cette série, mais en attendant je ne peux que vous conseiller de la voir. C’est rare d’avoir de bonnes adaptations du King, mais j’ai l’impression que c’est vers le format de la série qu’il faut aller voir depuis quelques années déjà pour trouver ce qu’il y a de mieux.
FOCUS – LITTÉRAIRE : CHRIS
Comme ton ombre de Elizabeth Haynes
Un livre psychologique qui nous transporte dans la paranoïa d’une jeune femme aux mille manies. Un sujet vu et revu mais un livre qui s’y fait une place de choix. Deux narrations vont nous transporter dans les aventures de Cathy. Dans le passé, d’abord, narrant sa vie avant LA rencontre qui allait tout faire basculer puis pendant cette tragique relation. Et dans le présent, où l’on retrouve une femme complètement changée, amoindrie psychologiquement, déstabilisée dans sa vie et dans ses relations sociales.
Parfois, nous retrouvons une redondance de mots, pour notre plus grand plaisir. La redondance nous met au devant des yeux à la fois la folie du personnage mais aussi ce que pourrait être la notre dans les mêmes conditions. C’est un livre tendu où règne une certaine tension tout au long du livre, où l’on se doute que LA personne va revenir d’un moment à l’autre, ou peut-être est-elle déjà de retour… Quoi qu’il en soit, je me suis régalé. Pas de quoi en faire un coup de cœur, mais pour autant un livre qui m’a fait retrouver le sourire et le chemin de la lecture dans cette période post-confinement.
Chronique à paraître au cours du mois de Juin...
FOCUS – SÉRIE TV : CHRIS
Westworld – Saison 3

Westworld est ma série préférée, celle que je vénère, que j’admire, que je respecte. Celle qui me fait me poser mille et une questions sur le monde, qui m’agrippe et me donne des sueurs, des grand huit cérébraux et des bouffées de chaleur. Bref, lorsque je regarde cette série, je suis en ébullition.
Cette saison 3 est drastiquement différente des deux premières. C’était annoncé par les showrunners, afin de contenter un public plus large et pas adepte des trop grandes réflexions et revirements de situation inattendus. Pour ma part, c’est le genre de série qui me fait kiffer, genre Dark. De ce fait, la saison 3 est beaucoup plus linéaire. A mon grand regret…
Cependant, malgré mes regrets, j’ai complètement adhéré à cette saison. Nous nous retrouvons dans un monde futuriste qui pose les bases de l’action. Techno-thriller, ambiance cyberpunk façon blade runner, que l’on retrouve en écho dans l’utilisation des synthés dans certaines séquences. Ramin Djawadi excelle encore et toujours dans la musique qu’il met en place. Je le disais, les épisodes sont plus linéaires mais nous promettent quelques surprises tout de même, avec des attentes crées au fur et à mesure de la saison. Cependant, la série comportant deux épisodes de moins, certains personnages s’en retrouvent délaissés et d’autres carrément effacés. Une a également un arc narratif complètement aberrant.
Malgré tout, ce changement total invite à une entrée dans un nouveau monde et à la fois une nouvelle série, qui tente de se renouveler. Je place cette saison comme une transition pour la prochaine. Elle n’est pas vraiment comparable avec les deux précédentes, mais en terme d’intensité et de complexité, elle est en dessous. Mais sur certains plans et dans l’action qu’elle propose, elle est au-dessus. Une grosse réflexion est faîte sur les données que l’on donne, le big data, etc… Et tout ça fait peur, très peur et je ne serais pas surpris qu’un tel monde arrive un jour vu la trajectoire prise pour un maximum de sécurité partout dans le monde.
En conclusion, cette S3 est à voir, en rupture avec les deux précédentes saisons mais aussi dans une certaine continuité. La hype est toujours présente, mais je demande une très grosse confirmation dans la future saison, qui s’annonce explosive à bien des égards.
Outlander – Saison 5

Bien que je n’ai pas encore regardé à ce jour le dernier épisode de cette saison 5, qu’on annonce glauque et choquant, je dois déjà avouer que cette saison 5 constitue une déception. Pas énorme, c’est vrai que certains épisodes ont ravivé une certaine flamme. Mais dans l’ensemble, qu’est-ce que c’était lent… Cinquante minutes de vide à ne pas faire avancer les intrigues, à nous préparer pour des événements qui arrivent 3-4 épisodes plus loin en y mettant des sous-intrigues qui ne durent qu’un épisode pour faire transmettre un message. Quel ennui… Je n’aime pas ce format, pas quand ce n’est pas clair dès le départ, comme la série Person of Interest le propose, où les sous-intrigues mènent la barque tandis que la grande, en fond, continue son ascension. Ici, dans Outlander, la grande traîne en longueur. L’ennui m’a gagné. Et c’est pas peu dire, car cela fait deux semaines que je dois regarder le dernier épisode et que je n’ai toujours pas eu envie de le faire… A voir si je laisserai sa place pour la saison 6… Rien n’est moins sûr !
Et voilà, ce beau bilan touche à sa fin ! Ils ne nous restent plus qu’à vous souhaiter plein de belles choses pour le mois à venir. Profitez bien de votre liberté, du soleil, de vos proches, de vos amis et surtout continuez à faire attention à vous.
Pour finir sur une note plus joyeuse : c’est quoi votre meilleure lecture du mois ? Le meilleur film que vous avez vu ? La meilleure série ? Dites nous tout, ça peut donner des idées à tout le monde.
Catégories :Bilan
Mhh, côte série, en ce moment, je suis à fond sur The Crown. Côté film, dans les découvertes de mai, quelques bonnes comédies musicales : Trois petits mots, Hair… Plus un trip « vieux films muets ».
Côté lecture, j’ai fini un mauvais thriller de Mo Hayder qui m’a semblé interminable, même en zappant une page sur deux. Je commence à me dire que j’ai un problème avec les thrillers contemporains. J’ai beaucoup de mal à en trouver qui me plaisent. ^^
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The Crown est dans ma liste des séries à voir, mais je m’y remets tout doucement 🙂 Ton programme de mai avait l’air terriblement bon, bien que je ne sois pas friand de comédies musicales…
Je te rassure, je n’ai pas réussi à finir le seul Mo Hayder que j’avais commencé… Il y a quand même quelques belles perles dans le thriller contemporain, mais tout dépend de ce que tu recherches 🙂
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Ah ! Oui, ça me rassure carrément. En fait, je me suis fait naïvement avoir… J’ai vu « Birdman » dans la bibliographie de Hayder et je me suis dit « tiens, mais ne serait-ce pas le livre à l’origine du film oscarisé ? ». Et je n’ai pas du tout été vérifier… Résultat, j’ai lu Tokyo du même auteur en m’attendant à un chef d’œuvre. C’est pas que c’était mal écrit, mais la narration alternée était malhabile, l’usage du gore était facile et le thème principal ne déchaînait pas les foules.
Ce que j’aime, de manière générale, ce sont les personnages forts et les phrases mémorables avec en option cynisme et ironie. J’ai un faible pour les antihéros, et je prend n’importe quel bouquin capable de me laisser une impression marquante, même s’il est désagréable à lire. (Genre la plupart des livres de Murakami Ryu. J’aime bien les auteurs japonais, ils font de bons romans noirs.)
Le prochain thriller de ma PAL, c’est Shutter Island. 🙂 Je croise les doigts !
(The Crown est une excellente série, pour peu que tu apprécies les biopics et l’humour anglais. Dans l’esprit de Downton Abbey. C’est très calme, mais ça se regarde très bien !)
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C’est Tokyo que j’ai abandonné. Je n’avais pas l’impression de lire un roman contemporain, mais quelque chose de bien plus daté et bien plus lourd… Je n’ai pas réussi une seule seconde à m’immerger dans cette histoire…
Je note le nom de cet auteur, parce que tu titilles ma curiosité ! Je ne suis pas du tout calé en roman noir asiatique et c’est quelque chose que j’aimerais découvrir davantage.
Bonne découverte de Shutter Island qui reste un monument, même si certains romans lui ont depuis piqué son idée originale…
J’ai pas accroché à Downton Abbey, mais c’est peut-être du au fait que je ne sois plus trop série ces dernières années… Je vais quand même me laisser tenter 🙂
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Ah, ok pour Tokyo ! ^^ Peut-être une mauvaise pioche, tout simplement !
Trois polars japonais sympas, si tu as besoin de pistes :
– Miso Soup de Murakami Ryû (bien glauque et très particulier, dans le milieu du tourisme sexuel.)
– Un café maison de Higashino Keigo (le crime parfait nippon)
– Un endroit discret de Matsumoto Seishô (toute la complexité de la pensée japonaise en un roman)
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Super bilan ! J’ai adoré aussi la série l’outsider. J’ai hâte de me plonger dans le roman à présent 🥰
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Le roman est tout aussi incroyable 🙂 Bonne future « découverte » 😉
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Merci 😉
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Il faut vraiment que je trouve la série The Outsider. J’avais adoré le roman, et j’ai trop envie de voir ce que cela donne à l’écran !
ce fut un chouette programme pour ce mois de mai 😉
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Je pense qu’elle doit être facilement trouvable en téléchargement 🙂 Sinon, tu dois avoir quelques jours offerts pour tester OCS 🙂
Ils ont modifié quelques petites choses, mais l’ambiance est vraiment bien présente et elle est encore plus marquante !
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