Bonjour à toutes et à tous,
Je suis de retour pour vous jouer un mauvais tour… Qu’est-ce que je raconte… Non, je reviens vers vous pour vous parler d’un film d’horreur réalisé par Pascal Laugier, qui est actuellement au cinéma. Ghostland est donc le tout dernier film du réalisateur français, qui nous avait déjà offert Saint-Ange, Martyrs et The Secret.
Bien que Martyrs soit insoutenable à regarder, avec sa violence physique, psychologique et son gore, le film restera dans mon esprit toute ma vie. Ghostland m’a tout de suite donné envie, même si je n’avais pas vu la bande-annonce. J’ai voulu aller voir ce film en connaissant le moins de choses possible et j’ai espéré que Pascal Laugier me remette une claque.
Est-ce que le réalisateur a réussi son coup ? Je peux dire que oui.
Synopsis :
Suite au décès de sa tante, Pauline et ses deux filles héritent d’une maison. Mais dès la première nuit, des meurtriers pénètrent dans la demeure et Pauline doit se battre pour sauver ses filles. Un drame qui va traumatiser toute la famille mais surtout affecter différemment chacune des jeunes filles dont les personnalités vont diverger davantage à la suite de cette nuit cauchemardesque.
Tandis que Beth devient une auteur renommée spécialisée dans la littérature horrifique, Vera s’enlise dans une paranoïa destructrice. Seize ans plus tard, la famille est à nouveau réunie dans la maison que Vera et Pauline n’ont jamais quittée. Des événements étranges vont alors commencer à se produire…
Violent et brutal
Avant de commencer, je tiens à préciser une petite chose. Dans cet article, je vais avant tout vous parler de ce que j’ai ressenti durant ma séance et je ne parlerai pas vraiment de l’histoire, car Ghostland doit se découvrir. J’ai vraiment peur de vous spoiler, mais allez-y sans hésiter, car le film en vaut vraiment le coup. L’avis sera donc plus court qu’à l’accoutumé, mais il est important de parler de ce film, pour en voir plus au cinéma.

Ghostland est, pour moi, LE film qui mélange et résume tout ce que Pascal Laugier a essayé de nous raconter dans ses précédents longs-métrages. Le film est à l’image de Martyrs, une oeuvre folle qui ne laisse pas indemne. Je tiens tout de même à vous rassurer, Ghostland est moins insoutenable que Martyrs. Il n’y a pas réellement de scènes gore, mais la violence physique et psychologique est réellement présente. Comme je le disais, le film instaure une sensation oppressante qui ne va pas vous lâcher tout au long de cette histoire. Les événements et les différents traitements pourront paraître déjà vu pour certains d’entre vous, mais si vous entrez dans l’univers du réalisateur, tout ceci vous semblera futile, car vous allez vivre l’angoisse de cette histoire. Personnellement, je me suis tellement laissé embarquer dans cette histoire, que je n’ai pas vu le fil rouge du scénario. Je me suis entièrement fait surprendre et j’en redemande, car c’est signe d’une réussite pour moi.
Je ne vais pas dire que la violence et la brutalité m’a étonné dans ce film, car je connais le travail de Laugier, mais cette brutalité est tout de même impressionnante à l’écran. Ghostland nous agresse, ne lâche pas et bizarrement cette sensation fait du bien, car elle manquait dans le cinéma d’horreur en ce moment. Bien évidemment le style cru et direct de Pascal Laugier pourront déranger certaines personnes et je peux le comprendre. Certains passages sont assez difficiles à supporter, mais je n’en dirais pas plus, car vous devez aller au cinéma sans en savoir davantage.

Casting gagnant

Le choix de mettre Mylène Farmer au casting est une décision qui va faire que Ghostland va réussir à se vendre. Il suffisait de voir la salle de projection hier, où 95% des spectateurs sont venus voir le film pour cette artiste.
Le reste du casting est également très bon et les actrices réussissent à nous faire passer par différentes émotions durant la totalité du long-métrage. Elles nous intriguent, nous font peurs, mais elles nous touchent également énormément.
J’espère en tout cas que cette non analyse du film vous aura, tout de même, donné envie de vous rendre au cinéma.

Catégories :Cinéma, Coup de coeur, Home Invasion, Horreur/Epouvante, survival
J’ai vraiment très envie de le découvrir, pour le coup !
J’aimeJ’aime
Je pense que tu vas te prendre une bonne petite claque 😀
J’aimeJ’aime
Quand j’étais ado j’étais fan de films d’horreur (mais pas les films de boucherie tout du long), j’ai regardé Martyrs, et j’ai été totalement traumatisée! LOL!
Déjà je n’ai pas put le finir tellement c’était gore, mais finalement ce n’est pas le côté dégueu qui m’a traumatisée mais le côté psychologique, si d’habitude j’arrivais très bien à dormir après un film d’horreur même si j’avais flippé pendant le film, je me suis sentie mal pendant quelques jours en me demandant comment on pouvait penser à des choses pareilles. La preuve que le film m’avait parfaitement touchée. Du coup je pense que les films de cet auteur sont juste trop pour moi.
J’aimeJ’aime
J’ai toujours été fan et ça ne va pas changer. J’adore la sensation que l’on retrouve et pour le coup Laugier est un grand 🙂
Je comprends totalement pour Martyrs, car il est vraiment dur à voir. Je l’ai encore en tête depuis des années… Ghostland est moins dur, car il n’y a pas autant de sang ! Par contre, c’est tout aussi brutal.
J’aimeAimé par 1 personne
Belle chronique! Je te rejoins sur certains point même si mon avis semble plus mitigé! Aha
J’aimeJ’aime
Je viens de lire ton avis et en effet on partage beaucoup de choses. Je t’ai laissé un commentaire pour revenir sur les grosses ficelles et la non réussite de l’effet horrifique. C’est surtout la brutalité qui nous scotche au siège, comme pour Martyrs 😀
J’aimeJ’aime
Tu m’as aidé à trancher, j’ai très envie de le voir ! Maintenant, est-ce que je vais au cinéma ou est-ce que je le regarde tranquillement chez moi pour pouvoir réagir et crier à ma guise, j’y réfléchis encore :p
J’aimeJ’aime
Le cinéma me semble être la meilleure option si tu veux vivre le film pleinement :p Mais je suis heureux d’apprendre que j’ai pu t’aider à vouloir le voir 🙂
J’aimeJ’aime