Bonjour à toutes et à tous,
On se retrouve aujourd’hui avec le rendez-vous mensuel de la playlist musicale. Le mois de mars sera particulier, puisque je pars quelques jours rejoindre mon frère dans le sud de la France. Du coup, la playlist sera faite en fonction de mon voyage. Il y aura donc de nombreuses chansons que j’écoute depuis des années, des moments de nostalgies, ainsi que des morceaux en rapport à mon humeur.
J’espère que vous passerez un bon moment et que vous partagerez le même goût pour certaines de ces chansons.
Clubbed to death – Rob Dougan
S’il y a bien un film et une soundtrack qui a marqué ma vie de cinéphile, enfin ma vie tout court, c’est bien Matrix des sœurs Wachowski. Le film m’avait mis une énorme claque à l’époque, notamment avec l’utilisation d’effets spéciaux assez révolutionnaire, mais également par son esthétisme cyber-punk et l’utilisation de sa musique. C’est par ce biais, que j’ai découvert ou que je me suis intéressé à de nombreux groupes.
Cependant, s’il y a, encore aujourd’hui, une musique qui me donne la chair de poule, c’est bien celle-ci. Club to death, même si elle a été composée pour le film Club to death (lola), ce morceau colle parfaitement à l’ambiance du film des sœurs Wachowski, Ce morceau mélange tout ce que j’aime, une sonorité électro, une rythmique imparable et ce solo de piano qui vient se caler magnifiquement au bout de trois minutes. Jamais une musique de film ne m’aura autant parlé et marqué.
Pilot the dune – Slo Burn
Bon, vous devez me connaître, donc ce grand écart musical ne vous choquera pas du tout. Cette fois-ci, on passe à un morceau de stoner rock, dont la rythmique et la chaleur me donne envie d’être au soleil. Cette chanson va rendre mon voyage agréable et va me préparer à cette profusion de chaleur. Quoi ? Comment ça j’exagère ? Bon ok, le sud de la France ne ressemble au désert du Nevada, mais passer de la Picardie à Aix-en-Provence, c’est tout de même deux salles, deux ambiances.
The modern age – The Strokes
Comme je retrouve mon frère pour quelques jours, la nostalgie refait surface et je me dois de vous partager ce morceau. The Strokes accompagnait nos journées respectives, puisque le groupe tournait en boucle dans notre chambre. Je crois qu’il en est toujours autant fan, moi un peu moins (je me suis égaré dans les profondeurs de la musique extrême). Cependant, la fraîcheur de ce morceau va me suivre durant le trajet et la joie refera surface.
Popscene – Blur
C’est drôle de se rappeler le moment précis où l’on a écouté un album pour la toute première fois. Pour Blur, ce fut lorsque mon frère m’a conduit à ma journée d’appel. Une heure de route dans la petite voiture de notre père, cette voiture qui se faisait doubler dans les côtes par les poids lourds. Beaucoup de rigolade, mais surtout mon frère qui essayait de me faire comprendre en quoi Blur était important à la Pop, au rock, mais surtout à la musique en général.
Suck my kiss – Red Hot Chili Peppers
Alors, pour moi, RHCP c’est un cas d’école. Celui qui a révolutionné le monde de la musique, du rock et de la fusion. Ce groupe qui allait chercher des influences un peu partout, qui livrait une musique vivante, incroyable et vraiment folle. En atteste ce morceau et cette rythmique folle. Puis, les années ont passé et RHCP n’a jamais su garder cette fraîcheur et cette création. Le groupe s’est perdu depuis de nombreuses années, enfin à mon goût et c’est vraiment dommage.
Creep – Radiohead
Ouais, j’ai pris la plus connu et alors qu’est-ce que tu vas faire ? Tu veux faire la bagarre ? Radiohead est encore un groupe que mon frère adule et tente de me faire comprendre son importance. Bon, je n’ai jamais vraiment accroché, enfin je ne me suis jamais vraiment penché sur ce groupe. Pourquoi avoir choisi Creep ? Tout simplement parce que c’est le morceau qui me donne le plus d’émotion. La voix mélancolique de Thom Yorke me hante et la sonorité de Jonny Greenwood lors du refrain me donne la chair de poule. Il ne m’en faut pas plus pour écouter ce morceau en boucle.
Night Drop at the Glue Factory – The Bronx
Bon bah voilà, là ça me parle un peu plus. Je n’arrive même pas à décrire ce que je ressens en écoutant ce morceau. J’ai seulement envie de courir, de tout casser et même de reprendre la guitare… L’énergie qui découle de ce groupe est vraiment incroyable et je peux dire que c’est la petite claque du mois.
Give The Rat A Name – Loading Data
Je ne parle pas souvent de groupe français et bien ce sera aujourd’hui chose faite avec Loading Data qui est, à mes yeux, le meilleur groupe de stoner rock. Je ne vais pas réussir à développer énormément de choses sur eux, mais j’aime énormément la voix du chanteur et la sonorité qui se dégage du groupe. Il y a une classe folle autour de ce groupe et surtout une certaine animalité. En live c’est encore mieux, donc si vous avez la possibilité d’aller les voir n’hésitez pas à y aller.
On Sleepness Nights – Holding Sand
Je termine cette playlist par un hommage tout particulier à ce groupe français qui rend les armes. Je me suis souviens parfaitement du jour où j’ai découvert ce groupe de metalcore mélodique. C’était dans une petite salle dans mon village natale. J’y suis allé au hasard d’une soirée, je ne connaissais que la tête d’affiche, le groupe du lycée. Imaginez le concert, une grande partie de mon lycée était au rendez-vous pour voir le groupe de rock à minette (style BB Brunes). Puis, Holding Sand a pris la suite et là, la salle s’est entièrement vidée. Les gens n’étaient vraiment pas prêt à se prendre une claque. Au final, nous n’étions plus qu’une dizaine à partager ce moment incroyable de musique. Holding Sand a livré une set list propre et carrée. L’énergie était au rendez-vous et le groupe a montré une générosité que je n’avais encore jamais vu sur une si petite scène.
Je ne vais pas vous cacher que j’étais très triste lorsque j’ai appris que le groupe allait arrêter l’aventure.
Au final, je me rends compte que j’ai quand même rendu un bel hommage à ce frère qui m’a ouvert petit à petit à la musique. Je lui dois énormément quand même… Même si, nous n’avons plus les mêmes goûts, mais c’est cela qui est bien. J’ai trouvé ma propre voie.