Bonjour à tous,
Le mois de janvier touche à sa fin et il est donc temps de vous en faire le bilan. Alors que c’est-il passé durant 31 jours ? Beaucoup, beaucoup de choses.
Tout d’abord, la nouvelle année a fait son entrée avec les bonnes résolutions. C’est ainsi que j’ai voulu regarder plus de films, découvrir de nouvelles choses et faire une liste pour tout répertorier. Pour m’obliger à voir des choses différentes, je me suis lancé dans le Movie Challenge 2018 de Lily Lit et de TinaLaKiller. J’espère m’y tenir et sortir des sentiers battus, afin d’améliorer ma culture cinématographique et visuelle.
J’étais plutôt bien parti sur ma lancée au niveau lecture et film, mais un accident a un peu ralenti le tout. J’ai dû mettre le blog en pause durant quelques jours et donc amasser pas mal de retard.
Au niveau des lectures
En ce début d’année, j’avais besoin d’une lecture douce et sortant de l’ordinaire. C’est tout bonnement que je me suis tourné vers Les yeux du dragon de Stephen King. Attention, ici il n’est aucunement question d’horreur et de monstres. Stephen King a tout simplement voulu créer un conte pour enfant, afin que sa fille puisse lire une œuvre de son papa. Stephen King nous entraîne donc dans un conte teinté de fantasy, mais toujours avec son génie. Le maître de l’horreur s’en sort avec tous les honneurs et conclut son histoire avec une belle morale.
Après plusieurs mois à trôner dans ma bibliothèque et à l’entendre m’appeler, j’ai enfin lu Meurtres pour rédemption de Karine Giébel. Je vais peut-être en décevoir certains d’entre vous, mais je n’ai pas trouvé que ce roman était le meilleur de l’autrice… Certes, l’histoire est poignante, violente et m’a laissé rêveur sur certains points. Cependant, j’ai trouvé le roman bien trop long et répétitif… Alors, peut-être que ces répétitions et ces longueurs étaient voulues pour développer les personnages, mais j’ai trouvé que l’autrice aurait pu enlever au moins 200 pages à cette histoire.
Attention, je ne dis pas que l’histoire est mauvaise, bien au contraire ! Meurtres pour rédemption m’a retourné dans tous les sens et m’a offert un personnage féminin fort dont l’histoire est vraiment touchante. Je vous en dis plus dans un prochain article.
En octobre dernier, j’ai participé à la campagne Ulule de l’auteur Paul Clément pour ainsi avoir la version collector des Orphelins de Windrasor. Cependant, j’ai voulu avoir l’intégralité des romans de l’auteur. C’est ainsi que j’ai commencé par Les décharnés : une lueur au crépuscule, qui est un roman de zombie. C’est la première fois que je lisais ce genre et je peux dire que j’ai passé un agréable moment. L’histoire est à la fois drôle, tendre, violente et elle offre une palette de personnage assez inoubliable. Je suis passé par une grande palette d’émotions durant ma lecture. J’ai rigolé avec le personnage de Patrick et ses débuts dans cette apocalypse, j’ai été attendri par une petite fille et je me suis énervé face à quelques pourritures. Bref, lisez ce livre et vous allez passer un bon moment.
Je ne vais pas m’étendre sur le sujet, mais j’ai pu également lire le comics Joker ainsi que le premier tome du manga des Enfants de la baleine. Mes deux avis arriveront dans quelques temps sur le blog.
Au niveau du septième art
Cette fois-ci, j’ai attaqué le mois dans l’horreur avec la duologie, 28 jours et semaines plus tard, respectivement de Danny Boyle et de Juan Carlos Fresnadillo. Dans le premier volet, Danny Boyle nous entraîne dans une Angleterre vide et terrifiante. Le réalisateur offre un film d’auteur et d’horreur intimiste et brille par le choix de ses cadres.
Pour le second, nous sommes dans un mélange d’horreur et d’action à l’état brute, qui dénote énormément avec le premier, mais sans pour autant détruire l’idée de base. Ce second volet est beaucoup plus spectaculaire et nous fait vivre de réels moments d’angoisses. Pour finir, les deux volets contiennent une des meilleures compositions du cinéma et ça fait beaucoup de bien à entendre.
Le grand jeu d’Aaron Sorkin est le premier film que j’ai vu au cinéma pour cette année 2018. J’ai d’abord réservé ma place sans grande attente, puis je suis tombé sur l’avis d’une amie qui m’a énormément donné envie. Résultat ? Aaron Sorkin offre, dans son premier film, un regard rythmé sur la vie de Molly Bloom, jeune femme prodige qui ne veut rien lâcher, même quand tout va mal. Aaron Sorkin brille donc par le rythme de sa mise en scène, mais également par ses dialogues (je regrette de ne pas l’avoir vu en Vo). Le film prend aussi de l’ampleur grâce à Jessica Chastain et à Idris Elba. Les deux acteurs crèvent l’écran et offrent de très bon moments. Je pense notamment au monologue d’Elba qui dresse un beau portrait de cette Molly Bloom. Bref, c’est un premier film réussit que je vous invite à voir ou revoir. Pour en savoir plus, je vous invite à lire mon article.
Je suis allé voir dans la foulée, Insidious 4 – La dernière clé, alors que j’en attendais pas grand chose. Je suis fan de l’univers de cette saga depuis le premier épisode. James Wan a su créer un univers à la fois fort, intéressant et multiple. L’ambiance m’a toujours beaucoup plu et j’avais quand même hâte de la retrouver. Pour faire court, Insidious 4 aurait pu être un très bon film si le réalisateur avait évité tout ce qui est Jump Scare gratuit et s’il n’avait pas survolé son scénario. C’est dommage, car cela aurait pu faire de ce quatrième épisode un très bon film d’horreur. Pour en savoir plus, je vous invite à lire la chronique que j’en ai faite.
Sur la même semaine, je suis également allé voir Les heures sombres. Ce biopic revient sur l’arrivée de Winston Churchill au poste de premier ministre, alors que l’Europe est en proie à l’armée du 3eme Reich. Les heures sombres n’est pas un biopic comme les autres, puisqu’il entre dans l’intimité de ses personnages, sans pour autant être dans le voyeurisme. Dans ce film, j’ai découvert un personnage historique incroyable et surprenant. Un homme qui manie le verbe avec brio et dont toutes les discussions se transforment en joute verbale. Premier coup de cœur de l’année, Les heures sombres se démarque par le travail colossal qu’à fourni Gary Oldman, méconnaissable en Winston Churchill. Ce brillant acteur est, sans aucun doute, en route pour décrocher un Oscar. Je vous laisse avec mon avis plus détaillé pour en savoir plus.
Je ne sais pas pourquoi j’ai fait cela, mais j’ai voulu revoir le film Hooligans. Je me souviens l’avoir plutôt bien apprécié à l’époque, mais depuis que je l’ai revu ce n’est plus vraiment le cas… Alors, oui c’était cool de voir Charlie Hunnam dans l’un de ses premiers rôle et surtout d’avoir un Elijah wood dans un rôle complètement différent de son Frodon. Sinon, le long métrage se veut comme un film réaliste, presque comme un documentaire, mais on ne comprend pas vraiment où la réalisatrice veut en venir. Donc oui, le milieu hooligan est dangereux, violent et raciste, mais ce n’est pas forcément ce qui en ressort. Niveau mise en scène, le côté réaliste empêche, dans le cas de ce film, de faire quelque chose de beau. Je ne parle même pas des scènes de représailles et combats de rue qui sont filmés par un épileptique… Bref, j’aurais mieux fait de m’abstenir et de rester sur la vision faussée que j’en avais.
Downsizing, c’était la grosse bizarrerie du mois en terme de sortie cinéma. Ni une, ni deux, j’ai voulu y aller pour profiter d’un grand spectacle. Effet pétard mouillé garanti, puisque la bande annonce et la publicité autour de ce film ont été ratés. Ne vous attendez absolument pas un grand film de SF ou même à une comédie, Downsizing est tout l’inverse. Les quarante premières minutes sont intéressantes, mais après ça se corse et ça devient ennuyeux au possible. Downsizing oscille entre la quête initiatique d’un homme et la question de l’écologie. Tout le développement sur le procédé du Downsizing est mis de côté et nous oublions que nous sommes face à des personnages de 12 cm. Bref, c’est la première déception de l’année, sans pour autant être mauvais. Je vous invite à lire mon avis pour en savoir plus.
J’ai profité de la diffusion de Mad Max : Fury Road de George Miller à la télévision pour le revoir. C’était mon coup de cœur cinéma de l’année 2015 et force est de constater que mon avis n’a pas changé. Ce film est l’exemple de la perfection cinématographique. Avec cette longue course poursuite, George Miller nous offre une leçon de cinéma avec sa façon de créer ses plans, son histoire et ses personnages. Jamais un film ne m’avait autant marqué par son esthétisme et sa colorimétrie (mention spéciale pour les passages de nuits avec ce filtre entièrement bleu). Mad Max : Fury Road est un film qui fonctionne et qui procure de nombreuses sensations. Les acteurs sont fabuleux et le message transmis tout au long de ce film est très fort. Bref, j’ai encore passé un magnifique moment devant ma télévision.
C’est en regardant une nouvelle fois les vidéos du Fossoyeur de film que je suis tombé sur son travail à propos de L’échelle de Jacob d’Adrian Lyne. Je n’avais pas tout regardé pour éviter le spoil, mais l’envie de découvrir cette oeuvre était bien là. Je me suis donc rendu le plus rapidement possible chez mon vendeur pour essayer de trouver ce film. Aussitôt acheté, aussitôt regardé… Je peux vous dire que j’ai pris une énorme claque dans la tronche. L’échelle de Jacob est une oeuvre qui n’est pas forcément facile à cerner et à regarder, car elle dispose d’une ambiance très sombre, glauque et froide. Il y a de nombreux passages qui m’ont mis mal à l’aise (celui de l’hôpital). Mais je suis ressorti de film complètement ébahi par son visuel, son univers et sur le thème de cette oeuvre. Nombreux sont les plans qui m’ont marqué dans ce film et j’aimerais vous faire un article pour m’étendre un peu plus sur le sujet. En tout cas, je ne peux que vous conseiller de vous pencher sur ce long métrage.
Split était LE film que je voulais absolument voir en 2017, mais je suis passé à côté. Je l’ai donc rattrapé en achetant le blu-ray physique. Je regrette amèrement de l’avoir loupé au cinéma, car j’ai pris un plaisir monstre devant ce long métrage M. Night Shyamalan. Le réalisateur et auteur revient une nouvelle fois en force et je pense que tous les détracteurs de ces dernières années vont revenir vers lui. Split est un film parfaitement maîtrisé, que ce soit en terme de scénario ou de mise en scènes. Il y a de nombreux cadrages qui m’ont marqué et des travellings impressionnant avec ce sous-sol industriel. Bref, Split est une réussite et j’ai hâte de voir le prochain travail de ce réalisateur.
3 Billboards : Les panneaux de la vengeance est le film qui a fait parler de lui ce mois-ci et il fallait que j’aille le voir. Vous avez sans doute pu lire mon avis complet, mais j’ai passé un très bon moment devant ce long métrage qui oscille parfaitement entre le drame et l’humour noir. Le film tient bien son rythme et son spectateur tout en offrant des dialogues savoureux. Le réalisateur offre des personnages de grandes qualités et nous permets de les apprécier. 3 Billboards ne brille pas forcément par sa mise en scène, puisque les acteurs sont souvent assez statiques dans les plans, mais il y a tout de même quelques scènes qui sortent du lot. Je pense à celle de Sam Rockwell durant un plan séquence d’anthologie. 3 Billboards est un drame social, sociétal qui peut permettre à l’Amérique de D. Trump de se regarder dans le miroir.
Bon, je vous ai déjà assez embêté avec mon coup de cœur de l’année 2017, mais il était temps pour moi de revoir Grave de Julia Ducournau. Que dire ? J’ai, encore une fois, été ébahi par le travail visuel de cette réalisatrice. J’adore la totalité de cette oeuvre… Le travail sur la lumière, le choix des cadres, la mise en scène qui peut être morbide et dérangeante par instant, mais aussi touchante. Julia Ducournau traite de la sexualité, de la dépendance, de la découverte de soi et d’encore d’autres sujets, sous fond de film de genre. Bref, Grave est un bijou.
Pour Noël, j’ai reçu un coffret regroupant quatre films sur Batman. J’ai donc pu regarder Batman : The Dark Knight returns, Part I et II de Jay Oliva, ainsi que Batman : Year One de Sam Liu et Lauren Montgomery.
Pour les deux premiers, Jay Oliva reprend l’oeuvre iconique de Frank Miller. Cela fait 10 ans que le Batman n’est pas apparu et il est devenu une sorte de mythe. Un gang va le faire sortir de sa retraite et nous allons donc suivre un Batman vieux, aigri et très violent. Wayne va également faire équipe avec une nouvelle Robin. Les deux parties sont très bien menées et je n’ai pas vu le temps passer. Les personnages les plus emblématiques sont présents et l’histoire est vraiment intéressante. Grâce à ces deux longs métrages, j’ai pu constater de l’influence de cette histoire sur Batman V Superman, puisque nous pouvons assister au combat épique entre Batman et Superman. Cependant, je trouve que cette querelle est beaucoup plus intéressante ici. Comme je vous l’avais dit, l’histoire est vraiment violente, puisqu’il n’hésite pas à multiplier les meurtres violents, notamment avec le passage du Joker.
Pour Year One, l’histoire revient sur les débuts de Batman et du commissaire Gordon. Le long métrage est beaucoup moins violent, mais il permet de poser les bases du super héros. Cependant, le titre peut-être trompeur, car nous suivons plus l’histoire de Gordon que celle de Wayne. Bon, moi ça ne m’a pas déplu, puisque j’aime l’univers de cette saga.
En bref, je vous conseille vraiment de voir ces trois longs métrages si vous aimez Batman. Vous pouvez également regarder Batman : The Dark Knights Returns si vous avez été déçu de Batman V Superman.
Vous savez que j’aime le fantastique et l’horreur, il était donc normal que j’aille voir Veronica de Paco Plaza. Je ne vais pas en parler beaucoup ici, car je vais essayer de vous en sortir un avis dans le prochain article.
Toujours est-il que Veronica est un coup de cœur pour moi. Certes, l’histoire n’est pas incroyable en terme d’inventivité, puisque des histoires de possession, on en a déjà vu beaucoup trop. Cependant, Veronica est bien plus qu’un simple film d’horreur. Je trouve que Paco Plaza a voulu en faire un film d’auteur avec des choix de cadres jouant sur l’architecture, sur les différentes façons de composer sa mise en scène. J’ai trouvé le film beau et fort avec ses symboles et son histoire.
On ne m’y prendra plus, mais aller voir un film uniquement pour sa musique n’est pas forcément une bonne idée et ce fut le cas avec In The Fade de Fatih Akin… En effet, quand j’ai vu la bande annonce et ensuite une interview de l’équipe du film qui parlait de la création de la musique par Josh Homme et son groupe les Queens Of The Stone Age, il ne m’en fallait pas plus. Je me suis donc rendu dans mon cinéma pour voir ce film. Alors, je n’ai pas du tout réussi à entrer pleinement dans cette histoire. Le premier tiers m’a été insupportable, car le réalisateur use des gros plans sur son actrice en train de pleurer. Cette façon de filmer m’a fait penser à Abdellatif Kechiche, notamment avec La vie d’Adèle et ses gros plans sur la morve de son actrice. Certes, la douleur du personnage est compréhensible, mais il y a d’autres façons de la filmer pour mettre en avant sa détresse.
La suite prend un peu plus d’ampleur et d’intérêt, mais sans pour autant briller. Je ne vais pas m’étendre dessus, car j’aimerais bien vous en parler prochainement dans un article.
Voilà, le mois de février arrive et j’ai très hâte, car j’ai envie de rattraper mon retard et de vous proposer encore beaucoup d’articles.
Je l’annonce aujourd’hui, mais le premier article revenant sur un blogueur que j’aime arrive dans quelques semaines. Il est presque écrit et j’ai hâte de vous le proposer !
J’espère que janvier s’est bien passé de votre côté et que vous avez encore pu découvrir de nombreuses oeuvres.
Catégories :Bilan
Très beau bilan ! Bravo 😉
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Merci Xander, je cours voir le tien, euh le votre :p
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Génial comme bilan.
Je ne savais pas que ce S.King avait été écrit pour sa fille! Je vais l’ajouter à ma liste de livres à dénicher.
Sinon pour Karine Giebel tu ne conseillerais lequel ? Je voudrais essayer l’auteur mais je ne pas par où commencer…
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Merci beaucoup !
J’espère que tu vas apprécier ce conte, car on s’éloigne du King habituel, même si tu retrouves une famille connue et un méchant emblématique 🙂
Pour Giébel, je pourrais te conseiller Purgatoire des innocents (mon favori), mais aussi Les morsures de l’ombre. Tu pourras découvrir le style de l’autrice et son univers psychologiquement sombre.
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Mon dieu ce bilan de malade XD
De biens belles lectures mais que dire du nombre de film ! Ma ma mia ! Pas ta chienne ! C’est une expression… !
Pour les films, deux me tentent. Grave tout d’abord que je n’ai toujours pas vu ! Je l’avais mis de côté à l’époque de sa sortir parce que la BA m’avait beaucoup plu ! Et Les heures sombres parce que j’adore Oldman, qui apparaît bien vieux sur cette photo… Bon ok c’était facile je te l’accorde ! C’est un acteur que j’aime beaucoup ^^, dans les Batman j’avais bien aimé ces performances et dans quelques uns de ces autres films également !
La bise !
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Ce bilan reflète ma triste vie !
Cours vite regarder Grave et si tu n’aimes pas, bah je débarque à Montpellier pour te bouffer (imagine bien)
Les heures sombres doit encore être au cinéma, alors je te le conseille vraiment ! Coup de cœur du mois. Gary Oldman va avoir son propre TOP 5. C’est en préparation depuis deux semaines, il faut juste que je me fasse sa filmographie ^^
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