Dans ce volet final de la trilogie, César, à la tête des Singes, doit défendre les siens contre une armée humaine prônant leur destruction. L’issue du combat déterminera non seulement le destin de chaque espèce, mais aussi l’avenir de la planète.
Bonjour à tous,
On se retrouve aujourd’hui avec notre avis sur La planète des singes – Suprématie de Matt Reeves qui est sortie dans les salles obscures depuis aujourd’hui, mercredi 02 août. J’ai pu avoir le privilège de le voir en avant-première mardi soir.
Après avoir relancé l’histoire en 2011, nous arrivons à la conclusion de cette trilogie. Matt Reeves signe ici sa deuxième réalisation pour le compte de La planète des singes. La conclusion est-elle bonne, intéressante ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.
Un récit encore plus sombre
La planète des singes – Suprématie reprend quelques années après la guerre que le singe Koba a déclenché avec les hommes. César et les siens vivent cachés pour échapper aux humains et pour éviter de se battre. Cependant, le virus simiesque continu à se propager, ce qui pousse les humains à devenir plus féroces.
Le récit de ce nouvel opus et de cette conclusion est encore plus sombre que le second volet, L’affrontement. Matt Reeves développe son histoire autour d’une chasse à l’homme grandiose et multiplie les prises de risques pour un blockbuster. En effet, nous allons assister à une chasse aux singes, à des exécutions, à de l’esclavagisme et à une forte haine.
Mais c’est également avec le personnage que Woody Harrelson campe que la noirceur se développe. Nous avons à faire à un commandant sans aucun scrupule, qui n’hésite pas à exécuter ses hommes, les singes mais aussi à faire une chose encore plus horrible. Cependant, cette chose n’est pas forcément développée comme il faut. Matt Reeves ne survole que cet aspect et c’est bien dommage.
Pour rendre le récit encore plus sombre et lourd, Matt Reeves va baser une partie de son récit en pleine montagne ainsi que dans un camp militaire. Les couleurs vont donc virer entre le blanc et le gris, ce qui va donner un côté plutôt sale et sombre à l’image.
Matt Reeves essaye également de véhiculer quelques idées propres à l’histoire de La planète des singes de Pierre Boulle. César, le chef des singes, est dans une lutte constante pour sauver les siens mais également pour assouvir son rôle de meneur. L’ombre de Koba plane au-dessus de César, ce qui nous offre des scènes magnifiques de rêves et d’hallucinations. César découvre un sentiment bien humain, celui de la vengeance.
Un blockbuster misant sur l’émotion
Ce que l’on remarque d’emblée dans La planète des singes – Suprématie, c’est le calme qu’impose la première partie du film. Nous sommes plongés dans le village, le repère des singes et il n’y a presque aucun bruit qui en sort. Au lieu de nous faire sortir du film, ce calme permet de regarder plus attentivement les singes et leurs expressions faciales.
Les effets spéciaux donnent l’impression d’une grande évolution technique lorsque nous avons les singes en gros plan. Le singe devient de plus en plus humain.
Andy Serkis a, encore une fois, fait un travail merveilleux pou retranscrire l’émotion de César. Il arrive à nous faire ressentir toute la tristesse, la haine, le désespoir de ce personnage, ainsi que sa lutte constante pour ne pas déraper.
Michael Giacchino, connu pour son travail sur la musique de Rogue One – A star Wars Story, signe ici plusieurs thèmes au piano donnant un aspect encore plus dramatique à l’ensemble du récit. Bien qu’elle ne reste pas toutes en tête, force est de constater qu’elles sont agréables et touchantes durant le film.
Pour renforcer l’émotion, Matt Reeves utilise également un ressort que nous avons souvent vu ses derniers temps, la petite fille. Elle est ici jouée par Amiah Miller qui est une jeune actrice plein de potentiel. Elle campe ici une jeune fille muette qui montre aux singes que l’humain n’est pas foncièrement mauvais.
Pour contrecarrer cette émotion dans le film, Matt Reeves met en place un singe plus drôle que les autres, sorte de mélange entre Gollum et Dobby. Ce singe est une bouffée d’air frais dans ce paysage assez lourd et triste.
Avec une fin un peu trop abrupte, Matt Reeves termine la trilogie sur un film moyen en terme de récit et de rythme. Le film est sauvé par ses acteurs et les différents messages que le réalisateur tente de faire passer. La planète des singes – Suprématie est sans aucun doute le blockbuster de l’été et pour une fois ce blockbuster a quelque chose à dire.
Catégories :Cinéma, Science Fiction
De la trilogie je n’ai vu que le 2, et clairement je ne suis pas tentée par celui-ci. Surtout après avoir lu ta critique,j’irai voir autre chose 🙂
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J’ai vu tous les opus mais je préfère le premier. Celui-ci est assez bon mais reste en surface sur certaines choses intéressantes. Je préfère largement les premières adaptations 😉
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Ce n’est pas le meilleurs film de l’année mais il est vraiment réussi.
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Complément d’accord, c’est sans doute le blockbuster le plus intelligent de l’été 🙂
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Une conclusion parfaite qui fait de cette trilogie la meilleur de la décennie. Quand le spectacle rime avec intelligence, ça nous du cinéma comme on l’aime et comme on aimerait en voir plus souvent.
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Vraiment un film intelligent par rapport aux autre sorties de l’année. Cela fait vraiment beaucoup de bien à voir.
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