Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l’Arche d’Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d’un complot mortel.

La Passe-Miroir – livre 1 : Les fiancés de l’hiver est un roman que j’ai vu circuler de nombreuses fois sur les réseaux sociaux ainsi que sur les blogs. Les avis sont unanimes, La Passe-Miroir est une pépite dans le genre.
Avec la sortie du troisième tome intitulé Les Mémoires de Babel (que vous avez du voir fortement circuler en ce début de mois) mon amoureuse m’a priée de découvrir le premier tome car c’est un univers qu’elle porte dans son coeur. Elle le porte tellement qu’elle a réussi à bien me le vendre.

Un bel univers, à la fois complexe et enchanteur

L’univers de Christelle Dabos est la grande force de ce premier livre. Il faut dire que tout tient parfaitement la route, tout y est magique. Entre la ville natale d’Ophélie où les meubles et les demeures semblent avoir des émotions, la Citacielle qui flotte dans les airs et Clairdelune où tout n’est qu’illusion, nous sommes émerveillés devant tant de détails. Christelle Dabos a vraiment un esprit débordant d’idées plus magiques les unes que les autres.

Les dons des différentes familles sont également très intéressants même si ils auraient mérités un peu plus de développement. Christelle Dabos nous laisse un peu sur notre faim tout au long de ce premier livre. Nous ne connaissons que très peu les pouvoirs d’Ophélie mais tout se comprend puisqu’elle doit rester cachée que ce soit dans la Citacielle ou au Clairdelune.

La Passe-Miroir – Livre 1 : Les fiancés de l’hiver, un livre poussif

Le titre de cette partie ne peut être plus explicite. Ce premier livre est long, mais long… Il ne se passe presque rien durant toute l’histoire. Certains personnages nous promettent des menaces, des vengeances et des morts mais rien n’arrive. Tout est lent dans le développement. De plus, quand il se passe quelque chose qui pourrait relancer le rythme, l’action est oubliée ou mise de côté.

Il aura fallu attendre plus de 350 pages pour que l’intrigue connaisse un sursaut et relance l’intérêt pour l’histoire. Cependant, cet intérêt redescend comme un soufflé. Le final n’est pas à la hauteur des espérances même si il inaugure peut-être quelque chose de bon grâce à quelques personnages. Thorn et le chevalier sont sans doute les deux personnages les plus intriguants et les moins calculables de l’histoire et c’est ce qui donne envie d’en savoir plus.

En parlant des personnages, Ophélie qui est pourtant l’héroine de cette saga m’a beaucoup déplu. Ce personnage aurait pu changer la vision que j’avais des héros de livre jeunesse mais ça n’a pas pris. Pourtant tout commençait bien, un personnage féminin très loin des mythes de la beauté, un peu tête en l’air. Mais surtout, aucune romance en vue !
Mais comme je le disais avec Ophélie ça ne l’a pas fait ou du moins avec l’écriture de Christelle Dabos. L’auteure répète à chaque intervention du personnage que c’est une fille peu sûre d’elle, que c’est une véritable catastrophe ambulante à cause de sa maladresse. Ce sont ces répétitions qui m’ont beaucoup gêné durant ma lecture.

La Passe-Miroir – livre  : Les fiancés de l’hiver détient un univers vraiment étonnant et magique qui donne envie d’en savoir vraiment plus et de se perdre dans ce décor magique. Cependant, la lenteur du récit et de l’action ne m’a pas permis d’entrer pleinement dans cette histoire. J’ai terminé cette lecture avec bonheur car je ne voulais plus la traîner avec moi.
Cependant, je compte bien lire le deuxième livre intitulé Les Disparus de Clairdelune car mon amoureuse m’en a dit que du bien. C’est même le meilleur de la saga selon elle. De quoi me réconforter pour la suite.