Cinéma

Massacre au camp d’été de Robert Hiltzik (1983)

Nostalgique des colonies de vacances, des premiers amours et des premières emmerdes ? Alors, Massacre au camp d’été de Robert Hiltzik est fait pour vous.

Angela est envoyée dans un camp de vacances avec son cousin Ricky, très solitaire la jeune fille n’arrive pas à se lier d’amitié avec les autres adolescents. Mais petit à petit toutes les personnes qui se moquent d’Angela sont assassinées.

Bon, si vous suivez mes différentes chroniques et notamment la rubrique Retour sur Saga, vous devriez être au courant de la mode cinématographique des années 80 pour ce qui est du cinéma d’horreur. Initié par Hitchcock avec Psychose pour les uns et Black Christmas pour les autres, c’est bien Halloween de John Carpenter qui lance le début de la récréation sanglante avec pléthore de slasher qui vont arriver par la suite. Si certains surfent sur la vague pour en faire un produit purement commercial (coucou Vendredi 13), d’autres essaient d’être un tout petit plus sérieux dans leur propos. C’est le cas de Massacre au camp d’été, orchestré par Robert Hiltzik.
Attention, le long-métrage ne cherche pas non plus à faire du grand cinéma et à révolutionner le genre avec un scénario complexe et recherché. On reste bien ancré dans ce qui fonctionne à l’époque avec des jeunes dans un camp d’été avec de la virilité mal placé, des filles, de la baignade, des premiers émois amoureux et surtout un taux de concentration de bully au mètre carré qui frôle l’indécence.

Souffre douleur durant tout un séjour, Angela sera le personnage central de ce long-métrage et autant vous dire tout de suite que nous avons le droit à une personne détruite, complexe, mais aussi très dérangeante. La jeune fille ne parle pas, ne mange pas et ne participe à aucune activité. Son mutisme inquiète certaines personnes et en énervent d’autres, si bien qu’Angela devient vite la souffre-douleur de ce camp… Le souci, c’est que les harceleurs vont disparaître un à un sous le joug d’un mystérieux personnage.
La structure est assez classique, mais Robert Hiltzik prend quand même bien son temps pour nous faire vivre un été sulfureux, chaud et parfois convivial. Il n’y a pas à dire, on a l’impression d’y être et de profiter de ce joli lac entre deux meurtres bien sordides. Le rythme est étrange, mais le réalisateur offre un beau contenu aux amateurs du genre, notamment avec des mises à mort variées, parfois insolites et le tout sans lésiner sur quelques scènes impressionnantes (la ruche et la marmite portée à ébullition…)
Si je retiens ce Massacre au camp d’été, c’est pour son ambiance malsaine qui s’en dégage et qui prend de plus en plus d’ampleur au fur et à mesure du long-métrage et c’est aussi pour sa fin, aussi surprenante qu’ impactante, mais je n’en dirais pas plus… Assurément l’un des slashers parfait pour descendre quelques bières avec les amis ! 

5 réponses »

  1. Alors celui-ci, je me le mets sous le coude ! Il a l’air excellent ! Jamais vu, ni même jamais vu traîner son titre dans les publications, il semble pourtant mériter plus qu’un petit détour. On devine une bonne dose de « Carrie » dans le scenar, non ?

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