Le confinement commence à être difficile pour moi… Non pas que je ne supporte plus d’être enfermé chez moi (c’est mon mode de vie habituelle), mais bien parce que le Covid commence à obliger les groupes à repousser la sortie de leur album… 

Heureusement, j’arrive encore à mélanger coup de coeur et découverte rien que pour vous ! 

PLAYLIST DE LA SEMAINE #4

HÄLLAS – Carry On

On commence en douceur cette semaine avec le groupe Hällas et le morceau Carry On disponible sur l’album Conundrum (sortie cette année). Le groupe vous plonge dans la toute fin des années 70 avec un rock progressif où la magie de la Fantasy n’est pas loin. C’est doux, ça réconforte et ça nous envoi dans un univers fantasque que l’on aimerait visiter à coup sûr. La mélodie de ce morceau est tout simplement parfaite et elle me donne envie de chanter à tue-tête. C’est sans aucun doute un des albums que je vais me procurer au plus vite après la sortie du confinement. 

HORIZONT – Runaway

Vous avez encore besoin d’une chanson pour vous évader ou pour retourner dans les années 70 ? Pas de soucis, le rock du groupe Horizont est là pour vous. On a tout bonnement l’impression de chevaucher nos montures, mais cette fois-ci pour aller au saloon du coin. Runaway sent bon le sable chaud, les longues routes des USA et ce besoin de partir loin, très loin. 

CHELSEA WOLFE + THE DILLINGER ESCAPE PLAN + MUTOID MAN – Cover “Crazy Train”

C’est assez rare qu’une reprise devienne meilleur que l’original. Désolé Ozzy, celle-ci te passe au-dessus et ce grâce à Chelsea Wolfe et sa voix si envoûtante. Le confinement a du bon quand même pour ce qui est des collaborations entre musicien, ainsi qu’avec cette cover de Crazy Train en est la preuve. Bien plus sombre et lancinante que l’originale, je pourrais l’écouter en boucle sans m’en lasser. Allez, encore quelques vinyles à mettre dans ma liste d’achat…

LONG DISTANCE CALLING – Hazard

Le voyage vers d’autres horizons ne se termine pas tout de suite, puisque je vous invite à écouter Hazard l’un des derniers titres du groupe post-metal Long Distance Calling. 6 minutes de sonorités envoûtantes, légères, aériennes. Une montée en puissance qui se veut douce, parfois mélancolique, pour se terminer sur un magnifique solo et une explosion d’intensité qui laisse rêveur. Le genre de groupe où il suffit de fermer les yeux pour partir très loin et peut-être ne plus jamais en revenir. 

PARADISE LOST – Fall From Grace

La douceur de ce voyage prend fin et on retourne dans l’âpreté de notre bonne vieille planète Terre avec le Doom teinté de death et de Goth de Paradise Lost. Je me rends compte que depuis le début de cette playlist, c’est le côté lancinant de la chose qui domine et ce sera encore le cas avec ce nouveau morceau du groupe. Il y a quelque chose d’organique qui se dégage de ce titre que je ne saurais pas expliquer, mais il se passe quelque chose au fond de moi. J’ai envie de prendre pleinement part à ce qui me tombe sur la tête et j’aime ce que je ressens. Frissons quand nous tient ! 

JINJER – Perennial

Le confinement, des gens qui s’ennuient et des idées arrivent, comme celle de refaire un clip pour le groupe Jinjer avec des legos. Bon, j’ai déjà parlé de ce groupe dans une chronique d’album et j’aurais peur de me répéter, mais bon… Quelle puissance ! Que ce soit dans le travail des sonorités, des rythmiques, des techniques pour amener un mélange des genres rafraîchissant. Et oui, quelle puissance dans la voix de Tatiana ! Alternant chant clair et growl avec une facilité déconcertante. Je ne vous parle même pas du final de ce morceau qui amène de drôle de sensations en moi… Je n’y peux rien, ça fonctionne à tous les coups sur moi et ça en fait un de mes groupes favoris de ces dernières années. (Je croise les doigts pour que le concert de septembre soit maintenu).  

BENEATH THE MASSACRE – Autonomous Mind

On termine en douceur avec le brutal / Technical death des québécois de Beneath The Massacre. Les groupes de ce genre ont toujours eu tendance à se mettre en concurrence pour savoir qui pouvez jouer le plus fort, tout en étant le plus rapide et le plus brutal. Je crois que je viens de découvrir un des vainqueurs ! Je n’ai pas pris l’exemple le plus probant de cet album qui recèle de belles pépites de violences, mais j’ai pris celui qui m’a le plus mis sur le cul au niveau construction. J’ai mis du temps à adhérer à la chose, mais il y a une sorte de fascination qui s’est opéré en moi et je ne m’en lasse plus.