Coup de coeur

Pummel Party: Explosion d’amusement

Cela fait un certain temps que je réfléchis à l’idée de diversifier mon genre d’articles, abandonnant un peu la littérature pour vous proposer du jeux-vidéo. En cette période de confinement, j’ai du mal à lire. Pire, je ne lis plus. Comme une gangrène qui m’aurait atteint peu à peu les muscles utiles, prendre un livre me rebute à présent. J’espère sincèrement que cet état passera, que je puisse m’y remettre. En attendant, je n’ai d’autres choix, à défaut de Tom, de vous proposer un contenu d’articles différent et m’orienter vers une autre de mes passions: le jeu-vidéo.

Le confinement rend nos journées assez fades, dans l’ensemble, soyons honnêtes. Personnellement, j’ai instauré une routine plutôt insipide qui m’ennuie mais qui fait passer les jours à vitesse grand V. Et parfois, les muscles de ma mâchoire s’étirent pour former un sourire, et même mieux quelques fois où je rigole à gorge déployée. En ce moment, rire est important. Garder à l’esprit que, même si le monde va mal, il existe encore la possibilité d’être joyeux.

Je ne savais pas trop comment aborder un article de ce type, dans ce genre là, mais la voie est toute tracée. J’y vais sans prise de tête, dans le fun et la bonne humeur, afin de vous parler d’un jeu tout aussi hilarant, qui débride les personnalités, révulse nos envies moroses et nous pousse vers le rire, indéniablement.

Ce jeu, c’est Pummel Party. Disponible sur la plateforme Steam pour seulement 13 euros (je l’ai moi-même eu soldé à 5€), il s’agit d’un des jeux utiles à une bonne soirée. Malgré la possibilité d’y jouer seul, en ligne, avec d’autres joueurs d’Europe (et je pense du monde), c’est bien de l’autre possibilité que je vais vous parler dans cet article. Il ne faut pas rester seul, dans la mesure du possible. Que ce soit dans un jeu ou dans vos vies actuellement. La solitude peut entraîner la dépression. Et la dépression… Non, je refuse d’y penser. Regroupons-nous, rassemblons-nous. Je vous parle bien sûr de jouer à plusieurs, avec des personnes que vous connaissez. Mais revenons d’abord sur les détails originaux, la fiche technique du jeu.

Pummel Party est créé en 2018, développé par Rebuilt Games. Initialement déployé pour être jouable de 2 à 4 personnes, cela a été par la suite étendu pour l’être de 4 à 8 personnes. Ce qui, soyons honnête, est un changement propice au bon développement du jeu et d’une partie. Quatre personnes minimum sont donc nécessaire pour lancer une partie.

Quel est le but du jeu ? Gagner. Évidemment, comme dans beaucoup, la victoire est l’ultime résultat. Mais gagner comment ? La réponse vient juste après.

Le maître de jeu choisit les règles avant de démarrer la partie. Il définit le nombre de tour à jouer, la carte sur lesquelles les joueurs vont pouvoir s’immerger (5 à ce jour, toutes comportant différentes spécificités dont une mécanique leur est propre). Dans la salle d’attente de la partie, les joueurs choisissent le style de leur personnage. À savoir la couleur de ce dernier et l’objet sur leur tête. Pour le reste, les personnages restent similaires, de grands bonhommes version pâte à modeler que l’on bouge au clavier. Le maître de jeu lance la partie et nous voici en jeu pour lancer un dés qui définit l’ordre à jouer pour les joueurs au premier tour.

Dès lors commence alors une guérilla jouissive et intense dans le monde des coups bas et du rire, quand même. Pour avancer, à chaque début de tour, un lancer de dés comptabilise vos nombres de cases franchies. À chaque fin de tour, c’est un mini jeu qui entre en vigueur, façon Mario Party, où les trois premiers joueurs gagneront des objets aléatoires, le premier ayant bien entendu de meilleurs objets que les autres et le classement de ces mini-jeux détermine l’ordre à jouer du prochain tour. Soyons honnêtes: il faut tout donner pour figurer parmi les premiers sous peine de se prendre une avalanche le tour à jouer suivant. À la fin des x tours, si personne n’a trouvé les 3-4-5 coffres (à définir en amont), la partie se termine et un classement final a lieu pour déterminer LE grand gagnant. À savoir que ce n’est pas nécessairement celui qui gagne le plus de trophés qui gagne le jeu, car trois classements finaux peuvent rapporter un trophée: la personne qui remporte le plus de clé (il faut 40 clés pour ouvrir un coffre). La personne qui inflige le plus de dégâts à ses adversaires durant la partie. Et la personne qui remporte le plus de mini-jeux.

Les parties sont suffisamment longues (comptez 2 heures selon les règles pré-établies) pour être immersive. À ce jour, le jeu compte environ 60 à 70 mini-jeux. De quoi savourer un bon nombre de jeux durant une partie et exceller évidemment sur certains en étant bien infâme sur d’autres. C’est toute la magie d’un jeu, d’autant plus celui-ci.

Sur les cartes, outre la mécanique unique propre à chaque carte où les joueurs sont plongés, des cases restent similaires. Il y a les cases qui rapportent des clés. Les cases qui donnent un objet. Les cases qui font perdre 6 points de vie au joueur. Les cases neutres. Les cases où un joueur s’approprie deux cases côte à côte, ayant pour fonction, soit de prendre les clés d’un adversaire qui s’arrête dessus, soit de lui faire perdre de la vie. Et il existe également les cases qui rendent dix points de vie. Chaque joueur démarre la partie avec 30 points de vie et à la mort d’un joueur, il se retrouve à un point stratégique, le plus éloigné possible du coffre, dans le trajet qu’il doit prendre. Autant dire qu’il faut prendre soin de soi, tout en pulvérisant les autres. Et justement, une pléiade d’objets à utiliser sont présent pour arriver à vos fins. Cela va des objets défensifs, aux objets mono-cible et aux objets multi-cibles. Il en existe une quinzaine à l’heure actuelle, de quoi être diversifié dans sa gamme d’objets et suffisamment stratégique dans votre soif de victoire, vers un chemin qui le suit tout autant.

Personnellement, j’essaie de faire une partie chaque semaine, une par soir avec mes potes. Nous sommes six ou sept chaque fois et je ne vous dis pas le nombre de fou-rires que je me suis tapé, sans compter les moments de rire, de sourire mais aussi à râler sur le manque de chance que l’on subit ou au contraire de la chance d’un adversaire, qui est aussi un ami. Car, oui, comme je vous l’ai dit, c’est bien mieux de jouer avec ses amis, rassemblé sur un vocal pour pouvoir discuter en temps réel tout en jouant. Coups bas pendant les tours, concentration optimale et rires pendant les mini-jeux. Insultes gratuites mais gentille, la base pour troquer son ennui pour une soirée réussie. Le bonheur de pouvoir sourire tout en s’amusant et de finir la partie épuisé mais heureux.

Je recommande particulièrement Pummel Party. Développé par deux personnes, c’est un contenu qui se met à jour et propose de nouveaux contenus dès qu’ils peuvent se le permettre. La dernière mise à jour en date a par exemple ajouté quatre nouveaux objets loufoques et à mourir de rire, deux nouveaux mini-jeux et des modèles pour les visuels de la tête (se référer aux images).

Un jeu addictif sur l’instant, dont vous pouvez tout à fait vous détacher, que je vous recommande pour jouer en groupe, avec vos amis. Bonne humeur requise, coups bas permis, durant le jeu, vous êtes seul… Mais ce n’est qu’une impression, car c’est un véritable partage et une communion qui s’établit. Géant !

Ps: Lors de ma dernière partie de la semaine. J’étais 3e à la fin de la partie sur 6 joueurs. 3 coupes au total, le premier ayant eu les cinq pour remporter le jeu. Mais à la fin de la partie sont décernées des récompenses spéciales. Autant vous dire que je n’ai pas chômé. Ci-après le verdict !

Pleack

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