Bonjour à toutes et à tous,
Après quelques jours de pauses, je reviens vers vous pour vous faire un peu le bilan du mois de juin.
Je ne vais pas autant m’étendre que pour les autres mois pour la simple et bonne raison que le format commence à me lasser, mais aussi parce que j’ai quelque peu perdu l’habitude d’écrire…
Du coup, il s’est passé quoi ? Le début du mois a été très calme, si bien que j’ai pu rattraper mon retard dans l’écriture de mes avis, même si j’en ai encore un bon petit paquet à écrire… Le mois de juin fut particulièrement bon dans ces derniers instants, puisque j’ai pu participer à mon tout premier Hellfest en très bonne compagnie et c’était magnifique. Une review arrivera dans la semaine à venir où je reviendrais sur ces quatre jours de fêtes, sur ce que j’en retiens, sur mes coups de cœur, mais aussi les flops.
Bon allez, j’arrête de vous parler de moi et je vais revenir sur ce que j’ai pu lire et voir durant ces 30 jours.
Au niveau de mes lectures
J’ai débuté ce mois de juin avec une valeur sûre, mais aussi avec un roman relativement court avec La petite fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King. Sans entrer dans les détails, puisqu’un article devrait arriver très vite, La petite fille qui aimait Tom Gordon est, encore une fois, la preuve du génie de Stephen King. Avec une idée toute simple, qui tient en une seule phrase, le maître de l’horreur développe un roman court rondement mené et qui permet de ressentir de nombreuses émotions. Nous suivons et nous vivons le parcours, ainsi que le calvaire de cette petite fille comme si nous étions avec elle. Stephen King joue avec nos peurs enfantines (l’abandon, la nuit, les bruits, les insectes, la faim et la soif) tout en nous offrant un développement psychologique de qualité. Bref, avant de vous offrir un avis complet, je peux d’ores et déjà vous conseiller la lecture de ce roman.
Pour enchaîner sur un climat de peur, j’ai voulu redécouvrir Hellraiser de Clive Barker. Cela fait déjà quelques années que je l’avais lu, mais je ne me souviens pas si le roman m’avait autant marqué que ça. Après relecture, je peux vous dire que si et je vous en parlerai plus dans un prochain article. Avec ce roman assez court, Clive Barker nous entraîne dans sa folie et dans son imagination destructrice. L’auteur distille son histoire avec une intensité marquante, notamment dans la mise en place de son ambiance. Celle-ci est lente, mais on sent que quelque chose de malsain et de poisseux s’installe au fur et à mesure. Clive Barker se déchaîne ensuite dans des descriptions d’une folie intense qui vous colleront à l’esprit, mais aussi dans vos rétines. Hellraiser est un livre phare dans l’horreur, mais aussi pour le désir de la chair.
Après une première découverte incroyable, je n’ai pas pu résister plus longtemps… Je me suis lancé dans L’enfant des cimetières de Sire Cedric, que j’ai terminé en deux petites journées…
J’avais remarqué que la frontière entre le thriller, le paranormal et le film de genre était assez floue dans le roman Avec tes yeux. Ici, ce n’est pas du tout le cas, car tout se mélange pour offrir quelque chose que je n’avais encore jamais lu auparavant. L’enfant des cimetières est très prenant, tout en offrant des moments de peurs incroyables. Je ne vais pas entrer dans les détails, car un article arrivera au début du mois d’août, mais ce roman est une réussite et place l’auteur dans mon top 5 français.
Au niveau du septième art
Il me fallait ma dose de dinosaure avant la sortie tant attendu de Fallen Kingdom. C’est ainsi que j’ai voulu revoir le premier volet Jurassic World, alors qu’il ne m’avait pas tant marqué que ça. Mon avis reste inchangé malheureusement… Le scénario est une redite du tout premier Jurassic Park, même si de nouveaux éléments viennent se greffer. J’ai beaucoup aimé l’idée que le public actuel en voulait toujours plus, quitte à en perdre de la saveur. C’est ainsi que les généticiens sortent un dinosaure puissant, afin de plaire au public et nous avons un réalisateur qui essaye d’en faire trop, mais sans rien apporter de nouveau. L’idée dénonciatrice est bonne, mais pas aussi poussée que celles des Wachowski avec Jupiter Ascending. Jurassic World est sympathique, mais sans plus.
C’est au lendemain de ce revisionnage, que j’ai pu voir Jurassic World : Fallen Kingdom en avant-première. Si vous avez suivi un peu les articles, vous êtes censés savoir que ce nouvel opus est une réussite à mes yeux. Je ne vais pas en parlant très longuement, car vous pouvez retrouver mon avis complet ici, mais malgré un scénario quasi inexistant, Bayona a su apporter sa touche artistique, afin de nous offrir un spectacle d’une grande beauté. Fallen Kingdom se rapproche d’un film horrifique, notamment dans son dernier tiers et c’est ce qui m’a le plus accroché. Difficile également de ne pas évoquer le magnifique travail au niveau des effets spéciaux et sur les dinosaures qui paraissent plus vrai que nature. Bref, ce nouvel opus a illuminé mon regard d’enfant et m’a donné envie de replonger dans cette saga mythique.
Book Of Blood est l’adaptation du roman éponyme de Clive Barker. Je vous arrête tout de suite, mais je ne connais absolument pas le roman. Je vais donc parler exclusivement du film qui est sorti directement en physique (signe pour la plupart de mauvaise qualité). Le film est assez compliqué à aborder, car malgré le manque de moyen visible pour les effets spéciaux, le film reprend parfaitement les thématiques chères à Clive Barker, telles que le désir, la sexualité, la mort et l’au-delà. L’histoire met un peu de temps à débuter, mais le final est assez dantesque, malgré le manque de budget, certaines scènes restent encore gravées dans ma rétine. Ce film est assez particulier et ne pourra plaire à tout le monde, mais si vous êtes curieux et que vous appréciez l’ambiance de Clive Barker, alors je ne peux que vous dire d’aller y jeter un œil. En sachant, bien entendu, que vous n’aurez pas affaire à du grand cinéma.
Avec les deux prochains films, l’année 2018 me fait dire que c’est un assez bon cru pour le cinéma de genre. En début de mois, j’ai pu me rendre à l’avant-première de Sans un bruit qui est un film réalisé par John Krasinski et dont vous pouvez retrouver mon avis complet ici.
J’en avais entendu beaucoup de bien, notamment via les critiques US. Inutile donc de vous dire que j’avais très envie de le voir et je n’ai pas été déçu. Fort d’un concept innovant, puisque les personnages ne doivent pas faire de bruit, afin de survivre, le film emprunte beaucoup au cinéma de M. Night Shyamalan. De l’utilisation des sons, à celle de la couleur rouge tout y est pour nous faire ressentir la peur. Sans un bruit m’a offert ce que je recherche avant tout au cinéma, à savoir de l’immersion. Cela faisait longtemps que je n’avais pas retenu mon souffle en même temps que les personnages et que je ne m’étais pas inquiété pour eux. Sans un bruit joue sur les moments de silence, mais également avec les sons ambiants décuplés. Cependant, Sans un bruit est avant tout l’histoire d’une famille qui a besoin de parler, mais qui ne peut pas. Bref, c’est un film qu’il faut absolument voir en salle pour le vivre pleinement et c’est, sans aucun doute, mon coup de coeur du mois.
J’ai pu continuer sur ma lancée des bons films de genre avec Hérédité de Ari Aster. Cette fois-ci, c’est le total opposé de Sans un bruit, puisque Hérédité mise sur une ambiance lourde, pesante et glauque, qui s’installe petit à petit. L’horreur se distille comme du poison dans nos veines, les éléments s’enchaînent sans que l’on y prête vraiment attention. C’est lorsque tout dérape que l’on se rend compte que tous les événements ont un sens et que l’ambiance était parfaitement maîtrisée. Hérédité est aux antipodes de ce que l’on fait actuellement en termes de cinéma d’horreur. C’est un film jouant sur sa lenteur comme on pouvait le voir il y a quelques dizaines d’années. Un film proposant une atmosphère particulière, de celle qui vous glace le sang et qui vous retourne. Bref, Hérédité est une leçon de cinéma d’horreur comme j’en avais pas vu depuis It Follows.
Cela faisait un petit moment que je voulais découvrir le cinéma de Xavier Dolan et c’est aujourd’hui chose faite avec son long métrage Mommy. J’avais entendu tellement d’avis contraire par rapport à ce réalisateur que j’avais envie de m’en faire ma propre idée. Comment vous dire que je suis passé par toutes les émotions durant cette histoire… Mommy réunit autant de violence que d’amour dans cette relation mère/fils des plus touchantes. Les acteurs sont formidables et nous font oublier que nous sommes faces à des professionnels, décuplant ainsi toute une palette émotionnelle. J’ai également pris une leçon de cinéma et de mise en scène grâce au travail de Xavier Dolan. J’ai enfin compris comment un cinéaste pouvait faire comprendre une émotion en jouant sur son ratio de cadre. Bref, on touche presque à la perfection avec ce film et pour le moment je suis conquis.
Voilà le mois de juin est bien terminé et il s’est avéré beaucoup plus calme que les autres. Les prochains mois risquent d’être du même niveau, car je souhaite prendre plus de temps pour moi, afin de me ressourcer et de ne pas en avoir marre d’écrire ici. Je vous rassure, j’ai encore de nombreuses idées en têtes et de projets en cours, mais il faut que je prenne bien le temps pour le faire.
En tout cas, j’espère que juin s’est bien passé pour vous et que juillet sera magnifique de votre côté !
Catégories :Bilan
Je n’ai toujours pas vu Mommy… mais si tu veux prolonger tes visionnages de Dolan, je te propose Juste la fin du monde qui est une excellente adaptation du texte de Lagarce 🙂
Et j’aime beaucoup ton bilan culturel, qui confirme un peu ce que j’ai dit de ton blog ce matin sur le mien ; où je t’ai donné un « award » (c’est en fait un TAG – ce jeu de questions/réponses, je ne sais pas si tu en fais, mais n’hésite pas à jeter un oeil) !
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J’ai mis du temps à le voir, mais quel bonheur 🙂
On m’en a beaucoup parlé aussi et je vais essayer de le voir sous peu !
Je vais aller voir ça, même si je crois en avoir déjà fait un l’an passé 😉
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