La rentrée littéraire de janvier se termine tranquillement et laisse place à un boulevard pour les maisons d’édition au niveau des nouveautés. Si le mois de février reste relativement encore assez calme, il faut tout de même admettre que les sorties littéraires sont alléchantes.
Si vous ne savez pas quoi lire en ce début d’année, vous êtes au bon endroit. Voici pour vous une sélection des sorties littéraires de février 2023.
Les sorties littéraires
de février 2023

Offenses – Constance Debré (Éditions Flammarion) (01/02)

« Un meurtre c’est fait pour que quelque chose s’arrête. Est-ce que c’est possible que les choses s’arrêtent, que ce ne soit pas toujours le même aplat de tout, sur le même ton, à la même vitesse qui vous avale, irrespirable, le souffle court, ne plus avoir d’oxygène au cerveau à force, est-ce que c’est possible que tout le monde se taise, que le bébé se taise, que sa mère se taise, que le dealer se taise, que les flics se taisent, que les juges se taisent, que tous ils se taisent. Qu’ils fassent ce qu’ils veulent de lui, il leur donne son corps, mais qu’il puisse se taire, qu’ils le laissent ne plus répondre. »
Je t’aime – Romain Sardou (XO Éditions) (02/02)

» –; Vous auriez du feu ? demanda-t-elle pour ne pas laisser le silence prendre sa place, tout en pensant « qu’est-ce que tu fais ? » : elle ne fumait plus depuis six ans.
Il sortit une boîte d’allumettes et attendit.
–; Il vous faut aussi une cigarette ?
Elle balbutia : « Heu… oui… enfin si vous en avez… »
Il lui tendit son paquet, puis craqua une allumette. Il se pencha vers elle, de tout son haut, et ce fut comme s’il venait d’absorber l’intégralité de la rue à lui tout seul. Et elle avec.
On le sait : pas une microseconde ne passe dans l’univers sans que des amas d’étoiles se percutent, des mondes ne disparaissent et ne renaissent, des particules se divisent, puis se reconstituent.
Là, Camille rencontra Camille… «
Avec Je t’aime, Romain Sardou nous offre, au cœur de Paris, une peinture tendre et impitoyable des nouveaux rapports amoureux.
Dans ce conte de fées contemporain, l’auteur enchaîne des scènes qui tournent souvent au jeu de massacre. Car, c’est bien connu, les histoires d’amour finissent toujours mal. Ou pas…
La chambre des diablesses – Isabelle Duquesnoy (Éditions Robert Laffont) (02/02)

442 accusés de commerce de sorcellerie.
36 condamnés à mort, dont ma mère, brûlée vive.
Sur ordre du roi. Et moi, sa fille, dois-je tout dire pour sauver ma tête ?
Depuis cinq heures du matin, la foule rassemblée devant le bûcher piaffe d’impatience de voir brûler celle que l’on surnomme » la Voisin « . Son supplice sera le divertissement à ne pas manquer. Ordre du roi.
On ne badine pas avec la colère de Louis XIV.
Accusée de sorcellerie et de crimes atroces, elle repousse le curé qui tente de sauver son âme et s’agite comme une possédée.
– Allez tous vous faire foutre !
Et d’un seul coup la fumée montant vers le ciel emporte les cheveux fondus de la plus redoutable empoisonneuse de Paris.
Bientôt, on soupçonne de complicité sa fille âgée de vingt et un ans. Ainsi, Marie-Marguerite devra tout dire : livrer les secrets de sa mère, révéler ses formules et la liste de ses clients dans la haute noblesse courtisane.
Mais cela suffira-t-il à sauver sa tête ?
Amours et autres obsessions – Liane Moriarty (Éditions Albin Michel) (08/02)

L’amour, c’est comme la tombola : pas facile de tirer le bon numéro. Question de chance ou de… lucidité ?
Prenez une hypnothérapeute en quête de stabilité sentimentale, amoureuse d’un père célibataire harcelé par une ex prête à tout pour ne pas être oubliée, y compris à traquer sa rivale. Ajoutez un zeste d’idéalisme et le rêve d’une relation parfaite. Cela donne un triangle amoureux à haut risque…
La plume de Liane Moriarty, fine psychologue et observatrice mordante de la comédie humaine, ausculte nos peurs, notre obsession du bonheur et notre stupide conviction que l’amour, c’est tout blanc ou tout noir… au risque d’y voir flou !
Mathilde mélodie – Laurent Malot (XO Éditions) (09/02)

À 38 ans, Mathilde ne rêve plus. Surtout pas de chanter. Elle traîne une vie morne à la matelasserie Delattre, remâchant sa culpabilité après l’accident de voiture qui a coûté une jambe à sa fille, Nina. Mais quand son entreprise est sur le point de faire faillite et qu’un concours national offre un million d’euros à la PME qui présentera le meilleur artiste, Mathilde n’a plus le choix : soit elle défend les couleurs de la matelasserie, soit elle est virée.
Soutenue par sa fille, Mathilde recommence peu à peu à y croire. Elle se bat, affronte la jalousie d’une collègue, et rencontre Jorge, un demandeur d’asile mexicain. Ces deux cabossés de la vie vont s’épauler pour affronter les difficultés, éviter les pièges qu’on leur tend, tenter enfin de se reconstruire.
American dream – Min Jin Lee (Éditions Charleston) (14/02)

Fille aînée d’immigrés coréens, Casey Han a été élevée dans le Queens dans le respect des traditions et des valeurs de ses parents. Ils ont travaillé dur toute leur vie pour assurer à leurs enfants un bel avenir, mais à vingt-deux ans, Casey, tout juste diplômée de Princeton, n’a aucune véritable ambition professionnelle et ne rêve que d’une chose : faire partie de la haute société new-yorkaise. Au grand désespoir de son père, elle refuse son admission en droit à Columbia et se retrouve sans travail ni argent à Manhattan. Casey est prête à tous les sacrifices pour pénétrer dans ce monde étincelant de privilèges, de pouvoir et de richesse, mais à quel prix ?
Sans compter – Philippe Djian (Éditions Flammarion) (22/02)

Nathan vit avec sa femme et, en face de chez lui, au bout du jardin, il y a sa belle-mère Gaby, une poétesse magnétique dont il ne rate aucune lecture publique. De puissants investisseurs convoitent un terrain qui serait parfait pour y construire un parc d’attractions, mais Gaby, sa propriétaire, refuse obstinément de le leur vendre. Le député du coin s’en agace fortement. Nathan apprend, peu après, la mystérieuse disparition d’une randonneuse. Il lui semble que tout – le député, la randonneuse, le terrain, Gaby – est lié. En tout cas, c’est ce qu’il pense, lui qui nous raconte cette histoire où les morts vont étrangement s’enchaîner. Mais est-ce bien raisonnable de croire Nathan ?
Miss Atomic – Laure Coromines (Éditions Gallimard) (23/02)

À Saint George, dans l’Utah, l’été 1957 marquera les esprits à tout jamais. Pour soutenir les essais nucléaires pratiqués dans le désert voisin du Nevada, la ville organise le concours de beauté Miss Atomic. Pour Tom, treize ans, et ses deux amis, la vie prend des allures de fête. Maxine, sa soeur, s’inscrit au concours tandis que les trois garçons ne ratent aucune occasion d’assister aux explosions qui, vues de loin, présentent un spectacle grandiose et fantastique. Mais les réjouissances tournent court. Les adolescents seront confrontés aux douleurs de la vie et à la violence des adultes, dans un monde où les températures montent déjà et où la nature s’étiole et se dégrade.Ce roman décrit avec originalité et force les dangers du nucléaire et ses conséquences sanitaires dramatiques, qui ne pèsent rien face au cynisme des hommes d’État.
Un de ces titres vous donne envie ? N’hésitez pas à me le dire dans les commentaires.
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Catégories :Contemporain, Littérature
Le Constance Debré est terriblement violent et est un roman coup de poing !!
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C’est sûrement sur celui-ci que je vais craquer !
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Je vais avoir le Constance Debre et le Djan sera le bienvenu 😉
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Je vais vite emprunter le Debré au boulot de mon côté 👌
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Je vais rester à l’affût mais pas de craquage en vue !
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Adorateur du King ? … moi aussi ! Désolée, je ne peux m’empêcher de vous le dire.
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