Cinéma

Happy Birthdead de Christopher Landon

Bonjour à tous,

C’est avec un nouvel article cinéma que je reviens vers vous aujourd’hui. Je suis tombé par hasard sur un article annonçant un nouveau slasher. Vous me connaissez, il a fallu que j’aille voir ce que cela donnait.
Happy Birthdead est un film de Christopher Landon, qui a déjà pu travailler sur quelques épisodes de Paranormal Activity, ou encore sur le Manuel de survie à l’apocalypse zombie. Le réalisateur, tel un caméléon, décide de laisser tomber le surnaturel et les zombies, pour se lancer dans le monde du slasher. Sous-genre en perdition depuis quelques années, le slasher avait besoin de renouveau pour sortir la tête de l’eau. Happy Birthdead a-t-il réussi son devoir ? Lisez la suite pour le savoir.

Tomabooks-happy-birthdead-affiche

Prisonnière d’une boucle temporelle, Tree, étudiante, revit sans cesse le jour de son meurtre. Une journée apparemment banale qui s’achève systématiquement par sa mort atroce. Finira-t-elle par découvrir l’identité de son tueur ?

Un jour sans fin

Quand on regarde la bande-annonce ou qu’on lit le synopsis, il est difficile de ne pas penser au film culte, Un jour sans fin, datant de 1993 de Harold Ramis et avec Bill Muray. En effet, Happy Birthdead reprend l’idée de la boucle temporelle et de son héros revivant la même journée indéfiniment. Cette fois-ci, Christopher Landon associe cette idée avec le slasher, mais aussi avec la comédie. Puisque l’on peut retrouver un peu l’univers de la série Scream Queens, car on se retrouve sur un campus américain avec ses fraternités en tout genre.
Cette réutilisation de la boucle temporelle permet au personnage de pouvoir revivre la journée de sa mort et donc mener l’enquête. C’est à partir de ce constat dans le film, que le récit prend un nouveau rythme, mais surtout un nouveau style. Loin du slasher, on se retrouve vers une enquête plus classique, mais quand même assez répétitive dans le format. Cependant, comme le personnage de Tree on vient à soupçonner de nombreuses personnes. Happy Birthdead réussi tout de même à nous mener un peu en bateau avec la révélation finale.

tomabooks-happy-birthdead-tree

Pour en revenir sur le personnage de Tree, j’ai tout de suite compris pourquoi le tueur s’acharnait à vouloir la tuer. Ce personnage est détestable au plus haut point. Elle est cruelle, méchante, indifférente face aux autres. Une véritable peste que l’on peut retrouver dans tous les films relatant la vie sur un campus américain et sur les fraternités.
Cependant, le récit va s’étoffer de plus en plus et va nous apporter une Origin story un peu plus fouillée sur Tree. C’est ainsi, que l’on va comprendre sa façon d’être. Cette aventure horrifique va transformer petit à petit la jeune femme. Je vous laisse le loisir de découvrir si ce sera en bien ou en mal.

Happy Death Day (2017)

Le renouveau du Slasher ?

Happy Birthdead brille par le changement qu’il opère dans le sous-genre du Slasher. Le réalisateur offre un film d’horreur avec peu de gore et d’inventivités dans les meurtres. Nous ne sommes pas dans la surenchère de ses dernières années et cela fait du bien à voir.
Mais, car oui il y a un mais, il y a peu de tensions durant le film, même si le masque du tueur est vraiment bien trouvé. Cette tête de bébé est vraiment terrible et pourra donner des sueurs froides. De plus, le fait que ce soit la mascotte de l’université permet au réalisateur de brouiller les pistes. Mais, ce manque de tension m’a un peu plombé le visionnage même si l’histoire se rattrape dans le dernier tiers.

Happy Death Day (2017)
Happy Birthdead bénéficie de peu, voire d’aucune ambiance et de plans mémorables, ce qui entache mon idée de renouveau…
Pour ce qui est de l’humour, je trouve que nous sommes un peu limite par moment, proche du « pipi caca », mais l’utilisation de cet humour est toujours justifiée par la boucle temporelle. Je suis pourtant bon public face aux différents styles d’humour, mais pour le coup cela n’a pas vraiment fonctionné sur moi.

 

Christopher Landon est donc dans un développement classique et revient au style des années 90. Nous sommes dons plus sur un hommage que sur un renouveau pour le coup. Happy Birthdead fait cependant l’affaire et nous passons un très bon moment. Pour les personnes qui craignent le gore et le jump scare, vous pouvez partir tranquille puisque Christopher Landon n’en utilise vraiment pas dans Happy Birthdead.

Publicités

5 réponses »

  1. Je me suis quand même fait avoir par un jumpscare 😂😂 j’ai vraiment bien aimé, tout à fait le genre de films que j’aime, mais je suis d’accord sur le fait que c’est plus un hommage que du renouveau. Pour le renouveau, je reste fan de La Cabane dans les bois 😍, même si en 5 ans, il a perdu de sa fraîcheur.

    J’aime

Laisser un commentaire