Littérature

Le chien des Baskerville d’Arthur Conan Doyle

Des cris lugubres résonnent dans la lande… Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l’origine de la mort de sir Charles Baskerville. Une malédiction plane sur cette famille depuis que l’ancêtre impie provoqua en son temps les forces dumal ! Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu’il dépêche le fidèle Watson auprès de sir Henry, l’héritier nouvellement débarqué d’Amérique, il ne doute pas de mettre rapidement fin aux spéculations. Pourtant, la mort frappe encore sur la lande. Et le manoir des Baskerville est le théâtre de phénomènes étranges…

Avec le visionnage de la série TV adaptée des oeuvres de Sir Arthur Conan Doyle, j’ai eu envie de redécouvrir la plume de cet auteur. Le chien des Baskerville est sans aucun doute l’enquête la plus connue de notre cher Sherlock Holmes. Je me souviens l’avoir lu durant ma scolarité, au collège si mes souvenirs sont bon mais impossible de me rappeler vraiment de l’intrigue et du style de Sir Arthur Conan Doyle.

Sir Arthur Conan Doyle : un style parfait

Je ne vais pas vous cacher que j’étais un peu sceptique au début de ma lecture. J’avais l’impression que le langage était assez particulier et peu actuel. Très vite, je me suis rendu compte que Sir Arthur Conan Doyle maîtrisait parfaitement le rythme et l’intensité. L’auteur éveille notre intérêt et notre curiosité dès les premières lignes. Ce qui permet ainsi de passer un agréable moment et de tourner les pages sans s’en rendre compte.

Dans cette histoire à mi-chemin entre le polar et le fantastique, Sir Arthur Conan Doyle décrit son histoire à la perfection. Nous avons vraiment l’impression d’être sur la Lande, dans le domaine des Baskerville et de sentir l’odeur ainsi que le vide dans cette région reculée. De plus, l’auteur développe une ambiance lugubre et mystérieuse avec la brume, ses cris lugubres, la malédiction rôdant autour de la famille Baskerville et la bête qui rode dans les Landes. De quoi donner quelques frissons et appréhension pour le lecteur.

Watson au centre de l’intrigue

Le point fort de cette histoire, c’est le rôle que Sir Arthur Conan Doyle nous offre et donne à Watson. En effet, seul Watson se trouve sur les lieux de la malédiction et il nous écrit directement toutes les choses anormales qui s’y passent. Bon, en fait il écrit pour Sherlock Holmes mais on a vraiment l’impression qu’il s’adresse à nous.
Cette sensation permet alors de prendre la place de Sherlock Holmes et donc de mener l’enquête. Dans Le chien des Baskerville, Sir Arthur Conan Doyle crée une intrigue assez bien ficelée même si quelques points sont évidents.

On progresse vraiment pas à pas dans cette histoire et nous suivons les préceptes de Sherlock Holmes. Il faut suivre une seule ficelle pour voir si on doit l’abandonner ou pas. Ce qui permet alors de prendre notre temps et de bien comprendre les relations entre les personnages.
Et c’est dans la dernière partie du roman que notre travail d’enquêteur est félicité puisque nous mettons enfin la main sur la raison de cette malédiction. Les dernières scènes sont assez angoissantes grâce au merveilleux travail de Sir Arthur Conan Doyle.

Le Chien des Baskerville est un classique du policier que je vous conseille fortement. L’écriture et le style de Sir Arthur Conan Doyle n’a pas pris une seule ride. C’est un moment agréable entre polar et fantastique que nous offre cet auteur. On comprend, à la fin de ce roman, que Sherlock Holmes est le meilleur détective de sa génération.

2 réponses »

  1. Je l’avais lu en diagonal au collège également, et je l’ai redécouvert plus tard avec beaucoup de plaisir ( comme nombre de classiques, je me demande comment se débrouille l’école pour nous faire détester des chefs d’oeuvre !).

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    • Très bon débat que tu offres là ! Je dirais que l’école réussi parfaitement sa mission en proposant des classiques qui ne correspondent pas aux goûts des élèves. En plus de ça, ils font étudier ligne par ligne pour trouver les figures de styles… C’est barbant comme procédé. Ils ne transmettent pas le plaisir que procure la lecture

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